JavaScript Required

The P4H website is designed to perform best with Javascript enabled. Please enable it in your browser. If you need help with this, check out https://www.enable-javascript.com/

Burkina Faso-AMU : l'immatriculation des fonctionnaires effective d'ici juin 2023 - P4H Network

Burkina Faso-AMU : l’immatriculation des fonctionnaires effective d’ici juin 2023

En vue de rendre effective l’assurance maladie universelle au Burkina Faso, l’Assemblée législative de transition a soumis le sujet à débat ce vendredi 3 mars 2023, à Ouagadougou. Le ministre d’État en charge de la fonction publique a annoncé des mesures prises pour sa mise en œuvre imminente.

“Monsieur le ministre, quel est l’état actuel de mise en œuvre de l’assurance maladie universelle et quels en sont les mécanismes de financement ? »

À cette question, viennent s’ajouter celles de savoir si l’assurance maladie universelle demeurait une priorité pour le gouvernement actuel ? Dans quelles échéances les populations Burkinabè pouvaient-elles bénéficier de l’opérationnalisation effective de l’assurance maladie universelle ?

« Les différentes actions menées sont entre autre, la réalisation d’une évaluation actuelle et financière du Régime d’assurance maladie (RAMU) qui a proposé des modèles de financement. Puis, l’élaboration d’un projet de documents de planification unique des actes de professionnels de santé, en vue d’harmoniser les coûts de prestation dans toutes les formations sanitaires publiques. Mais aussi la création de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) par décret n°2018-0265 du 9 avril 2018 […] », a présenté le ministre Bassolma Bazié.

Pour cette année 2023, il annonce le démarrage de l’immatriculation des populations dès le début du premier trimestre avec en priorité les agents publics de l’État. Cette immatriculation des fonctionnaires du public devrait prendre fin au plus tard le 30 juillet 2023. 

En ce qui concerne les mécanismes de financement du RAMU, le ministre explique que ses ressources sont constituées essentiellement :

  1. des cotisations des personnes assujetties ;
  2. des subventions de l’État ;
  3. du revenu des placements
  4. des dons.

À cela, s’ajoutent les majorations, astreintes et pénalités de retard dues aux cotisations des employeurs, les pénalités financières appliquées aux situations de fraude avérée et de toute autre ressource attribuée au RAMU, en vertu d’une législation ou d’une règlementation particulière.