Depuis les années 2010, le système de santé du Niger a souffert de problèmes de leadership et de coordination. Depuis 2021, des réformes soutenues par l’OMS, la personne focale P4H et l’ensemble des partenaires, ont revitalisé les pratiques de programmation, renforcé le leadership et amélioré l’analyse des données et la coordination.
Un renouvellement des cadres stratégiques et le retour aux bonnes pratiques
L’état du système de santé, fait de longue date, a été placé au cœur des documents stratégiques et d’une série de réformes initiées depuis 2021. Elles ont permis le renforcement progressif du leadership et une nouvelle dynamique dans la programmation.
Le MSP, appuyé par l’Organisation mondiale de la santé, a mené un travail de réflexion sur la réforme des cadres de coordination et de concertation, le secrétariat général du MSP a également impulsé une réforme du Fonds commun santé, animé par la personne focale pays P4H ; les acteurs du secteur ont encore élaboré un nouveau Plan de développement sanitaire et social. Ces différentes initiatives ont permis de définir des orientations stratégiques, de renouveler le cadre de travail et d’identifier les réformes clefs et les bonnes pratiques à initier ou à réinitier.
La diffusion de ces outils et le développement ou redéveloppement d’une culture de la planification a été opéré par des équipes de cadres expérimentés, du MSP et des PTF, engagées aux différentes étapes et aux différents niveaux de l’exercice de revue, depuis les districts jusqu’au niveau central.
Innovations clefs institutionnelles et techniques
La relance de bonnes pratiques s’est doublée d’innovations techniques et institutionnelles clefs. Elles sont décisives pour assurer l’animation en continu et le suivi régulier de la mise en œuvre du PDSS mais également pour inscrire cette dynamique dans le temps long. À titre d’exemple, citons la création du régulièrement MSP et PTF favorise leadership, redevabilité et alignement. Celui-ci fait le point sur les réformes clefs du PDSS et l’état d’avancement des indicateurs de santé. Il est alimenté par des données mobilisées dans le cadre de tableaux de bord articulant données de santé publique, et données de processus et administratives à tous les niveaux.