Antigua-et-Barbuda se compose de trois îles situées dans les Caraïbes. Il s’agit d’un pays à revenu élevé, avec une population de 93 200 habitants et membre du Commonwealth. À l’origine, le système de santé était principalement financé par une combinaison de fonds publics et de dépenses personnelles. La loi de 2010 sur les prestations médicales (Medical Benefits Act) a créé le Conseil des prestations médicales (Medical Benefits Board) chargé d’administrer les fonds collectés dans le cadre du régime de prestations de santé. Le régime s’adresse aux employés du secteur formel et est financé par les impôts sur les salaires, mais les souscripteurs volontaires sont autorisés. Les prestations spécifiques sont décrites dans les règlements de 2011.
Financement du système de santé
Au cours des dix années entre 2011 et 2021, en pourcentage des dépenses de santé actuelles, les dépenses de fonctionnement ont diminué de 25,77 % à 19,16 %, et les dépenses intérieures des administrations publiques ont augmenté de 56,95 % à 67,2 %[1].[1] Ces sources de financement sont complétées par des remboursements anticipés volontaires de 13,62 % en 2021.[1] Toutefois, cette année-là, les dépenses de santé publique représentaient 3,9 % du produit intérieur brut [2][2], soit moins que les 6 % recommandés par l’Organisation panaméricaine de la santé.
Défis restants et réponses potentielles
Malgré de nettes améliorations en matière de protection financière ou de santé au cours des deux dernières décennies, le Medical Benefits Scheme reconnaît les difficultés du système national de santé actuel.[3] Ces défis sont liés à la charge financière croissante (coût des services de santé) et à l’accès limité aux services de santé essentiels qui vont de pair avec l’augmentation des besoins et de la demande de soins de santé de la population. L’une des options envisagées est le régime national d’assurance maladie. [4]