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Bangladesh - P4H Network
Current Health Expenditure (CHE) as % Gross Domestic Product (GDP)2.4%CHE/GDP
Out-of-pocket (OOPS) spending as % of Current Health Expenditure (CHE)73%OOP/CHE
Domestic General Government Health Expenditure (GGHE-D) as % General Government Expenditure (GGE)3.1%GGHE-D/GGE
Gross Domestic Product (GDP), in constant (2020) US$ in millions (M), billions (B), or trillions (T)415BGDP (USD)
Population in thousands (K), millions (M) or billions (B)169.4MPopulation

Depuis la ratification de la première constitution du Bangladesh en 1972, le gouvernement du pays a donné la priorité à l’amélioration des soins de santé et de la nutrition. Le gouvernement considère que l’État est le premier responsable de la fourniture des services de santé et considère ces services comme une nécessité de base.

En 2020, les dépenses courantes de santé (DCS) représentaient 2 % du PIB, tandis que les dépenses de santé des administrations publiques représentaient 18 % des DCS et que les paiements directs étaient élevés (74 % des DCS) [1].[1]. Les partenaires internationaux du développement constituent l’autre source de financement majeure, avec 5 % du CHE. Une sous-utilisation chronique du budget indique une utilisation inefficace des ressources.

La faiblesse des investissements publics dans les installations publiques, certains frais d’utilisation et paiements pour les médicaments, et le recours important au secteur privé ont entraîné une inégalité significative dans l’accès aux services.

Le Bangladesh dispose d’un système de santé à multiples facettes avec quatre acteurs principaux : le gouvernement, le secteur privé, les organisations non gouvernementales (ONG) et les organismes donateurs. Le gouvernement est responsable de la politique, de la réglementation et de la fourniture de services de santé complets. Le secteur privé et les ONG, soutenus par les donateurs, fournissent des services de santé et de planning familial pour compléter les capacités et les ressources du gouvernement. Les établissements privés ont comblé la majeure partie du déficit, ce qui a eu pour conséquence que les paiements directs représentent une part importante de l’EMC et que la protection financière de la population est donc limitée.