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Cambodge - P4H Network
Current Health Expenditure (CHE) as % Gross Domestic Product (GDP)4.7%CHE/GDP
Out-of-pocket (OOPS) spending as % of Current Health Expenditure (CHE)61.2%OOP/CHE
Domestic General Government Health Expenditure (GGHE-D) as % General Government Expenditure (GGE)7%GGHE-D/GGE
Gross Domestic Product (GDP), in constant (2020) US$ in millions (M), billions (B), or trillions (T)40BGDP (USD)
Population in thousands (K), millions (M) or billions (B)17.2MPopulation

Depuis le début des années 2000, le Cambodge a connu une transition économique importante et a atteint le statut de pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure en 2015[1].[1][2]. Parallèlement à une croissance économique soutenue, le Cambodge a connu une amélioration constante des résultats en matière de santé au cours des dernières décennies, atteignant la plupart des objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé [1].[1][2].

Pourtant, l’accès à des soins de santé de qualité reste problématique, en particulier pour les personnes vivant dans la pauvreté et les groupes vulnérables. COVID-19 a aggravé la situation[1]. La mise en place d’un système national d’accréditation au Cambodge vise à améliorer la qualité et la sécurité des services de soins de santé.

Le Cambodge connaît une transition épidémiologique qui se traduit par le double fardeau des maladies transmissibles et des maladies non transmissibles (MNT), ces dernières représentant une part plus importante et croissante de la morbidité [1].[1][2]. Cette situation exerce une pression croissante sur le système national de santé. Par conséquent, il est essentiel d’investir dans une meilleure gestion des MNT[2][3]. Le ministère de la santé travaille sur une stratégie visant à renforcer le système de soins de santé primaires, qui est essentiel pour la détection précoce et le traitement en temps utile des MNT[3].

Financement de la santé

Des progrès impressionnants ont été réalisés en matière de protection financière des services de santé, notamment grâce au Fonds d’équité en santé (HEF) pour les pauvres, aux systèmes de bons et aux régimes d’assurance maladie sociale pour le secteur formel (NSSF) [1][1]. Malgré ces progrès, les dépenses publiques restent faibles et les dépenses à la charge des patients représentent encore 54,9 % des dépenses totales de santé, ce qui constitue un sérieux obstacle à la progression du pays vers la couverture sanitaire universelle (CSU) [1] .[1][2].

Environ 3,7 % des ménages ont basculé dans la pauvreté en raison de dépenses de santé élevées en 2017 [1].[1]. Plus précisément, les ménages dirigés par des femmes étaient plus exposés que ceux dirigés par des hommes[4]. C’est pourquoi des efforts sont actuellement déployés pour étendre les systèmes de protection sociale de la santé [2] .[2]. Le gouvernement étudie la possibilité d’étendre la protection sociale en matière de santé aux personnes à charge des bénéficiaires du NSSF et d’étendre le HEF aux groupes vulnérables et à la population presque pauvre [2] .[2]. L’extension de ces régimes existants (NSSF et HEF) constitue une voie adéquate pour couvrir le “milieu manquant” [2][2].

Références

[1] Banque mondiale. Projet d’amélioration de la qualité et de l’équité en matière de santé – Phase 2 (P173368). 2022.

[2] Organisation IL. Extension de la protection sociale en matière de santé : Accélérer les progrès vers la couverture sanitaire universelle en Asie et dans le Pacifique. 2021.

[3] Organisation mondiale de la santé. Maladies non transmissibles.

[4] Institution nationale des statistiques, ministère de la planification, Royaume du Cambodge. Enquête socio-économique du Cambodge 2017. 2018.