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Côte d'Ivoire - P4H Network
Current Health Expenditure (CHE) as % Gross Domestic Product (GDP)3.1%CHE/GDP
Out-of-pocket (OOPS) as % of Current Health Expenditure (CHE)32.3%OOP/CHE
Domestic General Government Health Expenditure (GGHE-D) as % General Government Expenditure (GGE)5.1%GGHE-D/GGE
Gross Domestic Product (GDP), in constant (2020) US$ per capita71.8KGDP (USD)
Population (in thousands)27.5MPopulation
Incidence of Catastrophic Health Spending at 10% Threshold (SDG 3.8.2) Total8.3%Catastrophic Health Spending

La couverture sanitaire universelle en Côte d'Ivoire : entre ambitions et défis

La couverture sanitaire universelle (CSU) figure à l’agenda politique de la Côte d’Ivoire. Elle fait partie intégrante des ambitions économiques et sociales du pays. L’objectif de garantir à chaque citoyen ivoirien l’accès à des soins de qualité et abordables et de mettre en place un système de santé efficace et équitable a toujours été une préoccupation majeure du gouvernement. Après de nombreuses initiatives, une avancée politique et sociale majeure a été réalisée en 2014 avec l’adoption de la loi instituant le CHU en Côte d’Ivoire.

La promotion de la santé universelle bénéficie désormais d’un cadre juridique et réglementaire étendu et complète le paysage de la couverture des risques de santé, où divers mécanismes volontaires et obligatoires existent déjà. Cependant, de nombreux défis persistent.

Défis

Les défis à relever pour un financement plus durable de la santé et la réalisation de la CMU sont notamment les suivants :

(1) Améliorer l’efficacité du financement de la santé par une répartition équitable par niveau de soins sur la base des taux d’utilisation des services. Les établissements de santé de premier contact et les hôpitaux de référence doivent recevoir davantage de ressources financières que les établissements de niveau tertiaire.

(2) supprimer les goulets d’étranglement dans le parcours de soins des usagers et aider le gouvernement à mettre en œuvre des réformes institutionnelles et réglementaires afin d’améliorer la gouvernance et la viabilité de la santé publique universelle.

(3) Institutionnaliser et étendre la passation de marchés stratégiques à

  • les hôpitaux de niveau tertiaire, en mettant l’accent sur la qualité
  • directions centrales
  • établissements de santé primaires privés
  • personnel chargé de la gestion de la chaîne d’approvisionnement pharmaceutique


La rationalisation des procédures doit se faire avec prudence afin d’éviter de compromettre le fonctionnement du système de santé. Il sera également utile de tirer des leçons et des bonnes pratiques de l’expérience d’autres pays.

(4) Réviser la stratégie nationale de financement de la santé pour intégrer les initiatives d’harmonisation des réformes en cours ainsi que les activités prévues dans le cadre de la plateforme nationale de coordination du financement de la santé (PNCFS).

(5) Mobiliser davantage de ressources publiques pour la santé par différents moyens : diversifier les sources de revenus, veiller à ce que les engagements pris aux niveaux national et international concernant les budgets de la santé soient respectés, prendre des mesures pour que les programmes soient plus efficaces et mieux adaptés aux besoins de la population. la budgétisation (également appelée budgétisation par programme) pour la santé en Arménie est pleinement opérationnelle. Le PNCFS, mis en place par le premier ministre et placé sous la vice-présidence du ministre de la santé, pourrait être une excellente plateforme de dialogue entre les partenaires et le gouvernement pour un financement plus harmonisé des priorités nationales en matière de santé.