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Estonie - P4H Network
Current Health Expenditure (CHE) as % Gross Domestic Product (GDP)7.5%CHE/GDP
Out-of-pocket (OOPS) as % of Current Health Expenditure (CHE)22.3%OOP/CHE
Domestic General Government Health Expenditure (GGHE-D) as % General Government Expenditure (GGE)13.8%GGHE-D/GGE
Gross Domestic Product (GDP), in constant (2020) US$ per capita37.2KGDP (USD)
Population (in thousands)1.3MPopulation
Incidence of Catastrophic Health Spending at 10% Threshold (SDG 3.8.2) Total8.8%Catastrophic Health Spending
Self-reported unmet need for medical care by sex (Total)6.3%Unmet Needs - Total
Self-reported unmet need for medical care by sex (Female)9.7%Unmet Needs - Female
Self-reported unmet need for medical care by sex (Male)6.3%Unmet Needs - Male

L’Estonie a modernisé son système de santé au cours des premières années de son indépendance, après l’effondrement de l’Union soviétique. En 1991, le parlement a adopté la loi sur l’assurance maladie, qui a jeté les bases d’une nouvelle source de financement des soins de santé. Les réformes entreprises au milieu des années 1990 ont renforcé le système de financement et réorganisé le réseau de prestataires. En 2000, le Fonds estonien d’assurance maladie (EHIF) a été créé en tant qu’acheteur public unique de services de santé. L’EHIF gère le système d’assurance maladie de l’Estonie en passant des contrats avec les prestataires, en payant les services, en remboursant les dépenses pharmaceutiques et en prenant en charge les congés de maladie et de maternité temporaires. Des documents stratégiques tels que le plan national de santé (PNS) 2020-2030 orientent et hiérarchisent les réformes du système de santé, avec des objectifs mesurables et des activités financées par le budget de l’État.

Depuis 2012, l’Estonie a élargi l’assiette des recettes de l’assurance maladie et augmenté la part du budget de l’État consacrée aux personnes vulnérables à 13 % du budget total de la santé. Le gouvernement a consolidé les programmes de santé verticaux dans le cadre du FEIS en achetant les soins d’urgence pour les personnes non assurées, les soins ambulanciers, le traitement du VIH et de la toxicomanie et d’autres services précédemment financés par le budget de l’État. Les soins de santé primaires ont été réformés afin d’inciter les prestataires, d’attirer les investissements dans les infrastructures et d’encourager les pratiques multidisciplinaires. La réforme des soins dentaires a réintroduit les prestations de soins dentaires pour les adultes et élargi les prestations pour les personnes vulnérables. En 2021, le remboursement des consultations à distance par des spécialistes a été introduit. La numérisation a permis de mettre en place des solutions et des services de santé en ligne avancés, tels que les dossiers médicaux électroniques, les images numériques, les ordonnances électroniques et la télémédecine.

Un aperçu du système estonien de protection sociale de la santé

Les dépenses de santé par habitant en Estonie ont triplé, passant de moins de 500 € par personne dans les années 2000 à 1 733 € (2 617 Int$) par personne en 2019, la santé représentant 6,7 % du PIB. Près des trois quarts des dépenses de santé sont publiques, tandis que 23,9 % proviennent des paiements directs et 1,6 % de l’assurance maladie volontaire. La source la plus importante (deux tiers de l’ensemble du financement de la santé) provient des cotisations à l’assurance maladie obligatoire par le biais d’un impôt social sur les salaires de 13 %.

Le système de santé est de plus en plus centralisé depuis les années 1990, et le FEIS achète des services de santé pour l’ensemble de la population, soit environ 1,3 million de personnes en 2022. Environ 95 % de la population est couverte par l’assurance maladie obligatoire. Les personnes non assurées ont accès aux soins d’urgence, au traitement de la tuberculose et du VIH/SIDA, aux soins et aux vaccinations COVID-19 et aux dépistages du cancer. Plus de 96 % de la population possède une carte d’identité qui permet l’authentification numérique pour les services gouvernementaux, y compris l’accès à un portail de santé. Le FEIS actualise au moins une fois par an l’ensemble des prestations et les prix de plus de 2 800 services de santé et groupes liés au diagnostic, d’environ 2 200 produits pharmaceutiques et de 2 100 produits médicaux.

Augmentation constante des dépenses de santé et assurance maladie obligatoire : quelle est la prochaine étape ? - Partie 3 d'une série de 3 articles
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Augmentation constante des dépenses de santé et assurance maladie obligatoire : quelle est la prochaine étape ? – Partie 3 d’une série de 3 articles

Kazakhstan, Azerbaïdjan, Estonie, Kirghizistan, Fédération de Russie, Arménie, Tadjikistan, Ouzbékistan, Turkménistan, Bélarus, Géorgie, Lettonie, Ukraine, République de Moldavie, Lituanie, Mongolie
Augmentation constante des dépenses de santé et assurance maladie obligatoire : quelle est la prochaine étape ? - Deuxième partie d'une série de trois articles
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Augmentation constante des dépenses de santé et assurance maladie obligatoire : quelle est la prochaine étape ? – Deuxième partie d’une série de trois articles

Kazakhstan, Estonie, Azerbaïdjan, Kirghizistan, Fédération de Russie, Arménie, Tadjikistan, Ouzbékistan, Turkménistan, Bélarus, Géorgie, Lettonie, Ukraine, République de Moldavie, Lituanie, Mongolie
Augmentation constante des dépenses de santé et assurance maladie obligatoire : quelle est la prochaine étape ? - Première partie d'une série de trois articles
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Augmentation constante des dépenses de santé et assurance maladie obligatoire : quelle est la prochaine étape ? – Première partie d’une série de trois articles

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