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Luxembourg - P4H Network
Current Health Expenditure (CHE) as % Gross Domestic Product (GDP)5.8%CHE/GDP
Out-of-pocket (OOPS) spending as % of Current Health Expenditure (CHE)8.7%OOP/CHE
Domestic General Government Health Expenditure (GGHE-D) as % General Government Expenditure (GGE)10.5%GGHE-D/GGE
Gross Domestic Product (GDP), in constant (2020) US$ in millions (M), billions (B), or trillions (T)86BGDP (USD)
Population in thousands (K), millions (M) or billions (B)660.8KPopulation
Self-reported unmet need for medical care by sex (Total)1%Unmet Needs - Total
Self-reported unmet need for medical care by sex (Female)1%Unmet Needs - Female
Self-reported unmet need for medical care by sex (Male)1%Unmet Needs - Male

Le Luxembourg est l’un des plus petits pays de l’Union européenne (UE), avec une population de 645 000 habitants. L’espérance de vie à la naissance était de 83 ans en 2022, soit 2,3 ans de plus que la moyenne de l’UE. Les principales causes de décès au Luxembourg en 2020 étaient les maladies circulatoires, telles que les accidents vasculaires cérébraux et les cardiopathies ischémiques, le cancer et le COVID-19.

Le système de santé luxembourgeois est basé sur l’assurance maladie légale (AML), avec une participation obligatoire pour les personnes économiquement actives et des contributions basées sur le revenu. Le ministère luxembourgeois de la santé et de la sécurité sociale supervise la planification et le financement, tandis que la Caisse nationale de santé (CNS) gère l’assurance maladie légale et les soins de longue durée. La couverture est obligatoire pour la plupart des résidents, y compris les retraités et les mineurs, les membres de la famille étant coassurés. L’accès universel et le libre choix du prestataire sont des caractéristiques essentielles, bien que l’affiliation volontaire nécessite une adresse officielle, ce qui peut constituer un obstacle pour certaines personnes.

Le financement public des soins de santé est l'un des plus élevés de l'UE

En 2022, les dépenses courantes de santé (DCS) par habitant au Luxembourg s’élevaient à 6 956 USD, soit 5,4 % du produit intérieur brut (PIB). Alors que pour cette année-là, la DSC par habitant du Luxembourg représente presque le double de la DSC moyenne par habitant des pays de l’UE (3 399 USD), la DSC en tant que part du PIB du Luxembourg est inférieure à la moyenne des pays de l’UE (8,7 %). En 2022, les dépenses de santé d’origine publique représentaient 86,9 % des dépenses de santé, les dépenses directes 9,0 % et l’assurance maladie volontaire 3,9 % de l’EMC[1].[1] Les dépenses publiques de santé au Luxembourg sont parmi les plus élevées de l’UE et proviennent d’une combinaison de contributions de l’État (40 %) et de paiements de sécurité sociale partagés par les employeurs et les employés. Comme le régime d’assurance maladie obligatoire offre des prestations étendues, les ménages luxembourgeois ont les dépenses de santé les plus faibles de l’UE (la moyenne de l’UE est de 19 %). Environ deux tiers de la population optent pour une assurance maladie volontaire afin de couvrir les copaiements et les services supplémentaires. [2]

Les professionnels de santé ambulatoires sont rémunérés à l’acte et les hôpitaux négocient les budgets avec la CNS. Il n’y a pas de contrôle d’accès, de sorte que les patients peuvent consulter directement n’importe quel prestataire, ce qui se traduit par un système centré sur l’hôpital. Bien que l’accessibilité soit élevée et que l’ensemble des prestations soit large, des obstacles financiers persistent, en particulier pour les groupes à faible revenu. Les patients paient souvent à l’avance et sont remboursés plus tard, ce qui peut entraîner des difficultés financières temporaires. Des efforts visant à étendre les systèmes de paiement en tiers payant sont en cours afin de réduire ces charges et d’améliorer l’accès. [2]

Réformes et orientations futures

Les réformes se sont concentrées sur la durabilité et la qualité, avec des mécanismes d’exemption pour protéger les groupes vulnérables de la participation aux coûts. Toutefois, les informations relatives à ces exemptions ne sont pas toujours facilement accessibles, ce qui limite leur efficacité. Les politiques futures visent à aborder la numérisation, la réglementation pharmaceutique et le développement de la main-d’œuvre.

Références

[1] Organisation mondiale de la santé, Base de données sur les dépenses mondiales de santé, Indicateurs et données (choisir un pays)

[2] Luxembourg : Country Health Profile 2023, Observatoire européen des systèmes et des politiques de santé