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République de Moldavie - P4H Network
Current Health Expenditure (CHE) as % Gross Domestic Product (GDP)7.7%CHE/GDP
Out-of-pocket (OOPS) spending as % of Current Health Expenditure (CHE)29.4%OOP/CHE
Domestic General Government Health Expenditure (GGHE-D) as % General Government Expenditure (GGE)14.6%GGHE-D/GGE
Gross Domestic Product (GDP), in constant (2020) US$ per capita14BGDP (USD)
Population in thousands (K), millions (M) or billions (B)2.6MPopulation
Incidence of Catastrophic Health Spending at 10% Threshold (SDG 3.8.2) Total14.2%Catastrophic Health Spending
La République de Moldavie (Moldova) est un pays à revenu moyen supérieur situé dans le sud-est de l’Europe, près de la mer Noire, à la frontière de la Roumanie et de l’Ukraine. Il fait partie de la Communauté des États indépendants (CEI) et a obtenu son indépendance de l’Union soviétique en 1991. La part du PIB de la Moldavie consacrée à la santé est passée de 10,13 % en 2010 à 7 % en 2020, ce qui correspond à la moyenne de la CEI (6,73 %)[1].[1] Les dépenses courantes de santé (DCS) par personne se situent également dans la moyenne de la CEI, atteignant 877 Int$ en 2020.[1]
Le ministère de la santé du pays est responsable de la politique de santé et de la réglementation du secteur de la santé. Les agences du ministère de la santé comprennent l’Agence nationale pour la santé publique, qui gère les services de santé publique, l’Agence pour les médicaments et les dispositifs médicaux, qui réglemente l’industrie pharmaceutique, et le Centre pour la centralisation des marchés publics dans le domaine de la santé, qui achète des équipements médicaux et de protection pour les prestataires publics. Les autorités publiques locales sont responsables du développement et de l’entretien des installations et des infrastructures de santé, dont elles sont également propriétaires, mais elles ne financent pas les services de santé.[2]

Le système de santé moldave est centralisé et dispose d’un acheteur unique pour les services de santé financés par l’État. Un système d’assurance maladie obligatoire financé par l’État est en place depuis 2004, avec un ensemble de prestations définies géré par la Compagnie nationale d’assurance maladie (CNAM), l’organisme d’achat unique.[2] La CNAM regroupe et gère les recettes de l’assurance maladie, y compris les cotisations obligatoires à l’assurance maladie sous forme de taxe sur les salaires et les transferts du budget de l’État pour la population non active.[2]
En 2020, les contributions publiques couvrent 11 catégories de personnes non actives enregistrées en tant que résidents. En 2021, la part de la population couverte par la CNAM était de 87,7 %. La CNAM passe des contrats avec des prestataires publics et privés.

Relever les défis

L’ensemble des prestations est relativement large pour les assurés, mais les paiements directs représentent 36 % de l’EMC en 2019 et 31 % en 2020.[1], [2] Bien que les paiements de la Moldavie soient inférieurs au taux moyen de 50 % de la CEI (2020), ils sont deux fois plus élevés que le taux moyen de 14,39 % de l’Union européenne (UE) parmi les 27 pays de l’UE en 2020 [1]. Les dépenses publiques de santé relativement faibles en pourcentage du PIB et par personne, ainsi que les paiements élevés au titre de l’assurance maladie, ont conduit à des besoins non satisfaits et à l’appauvrissement des ménages[2].[2] Des efforts ont été entrepris pour lutter contre les paiements informels, mais des problèmes d’accès aux soins et de difficultés financières subsistent.[2]
Les soins primaires ont été renforcés par des réformes du financement de la santé qui ont encouragé le cloisonnement des services spécialisés tout en couvrant le coût des visites au cabinet de soins primaires pour les personnes non assurées[2].[2] Des réformes du secteur hospitalier visant à améliorer l’efficacité et la qualité des services ont également été mises en œuvre par le passé. Alors qu’en 2021, la CNAM consacrait 54,1 % de ses fonds aux soins hospitaliers et 25,2 % aux soins primaires, la part des soins primaires dans le budget de la CNAM a augmenté au fil du temps.[2]
Augmentation constante des dépenses de santé et assurance maladie obligatoire : quelle est la prochaine étape ? - Partie 3 d'une série de 3 articles
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Augmentation constante des dépenses de santé et assurance maladie obligatoire : quelle est la prochaine étape ? – Partie 3 d’une série de 3 articles

Kazakhstan, Azerbaïdjan, Estonie, Kirghizistan, Fédération de Russie, Arménie, Tadjikistan, Ouzbékistan, Turkménistan, Bélarus, Géorgie, Lettonie, Ukraine, République de Moldavie, Lituanie, Mongolie
Augmentation constante des dépenses de santé et assurance maladie obligatoire : quelle est la prochaine étape ? - Deuxième partie d'une série de trois articles
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Augmentation constante des dépenses de santé et assurance maladie obligatoire : quelle est la prochaine étape ? - Première partie d'une série de trois articles
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