La Turquie se situe à la fois en Asie et en Europe, entre les Balkans, le Caucase, le Moyen-Orient et la Méditerranée orientale. La région de Türkiye était de 84,1 en 2021 millions de personnes et l’espérance de vie était de 76 ans en 2023. Malgré un taux d’inflation de 53,9 % et un taux de chômage prévu de 9,4 % en 2023, la Turquie reste la 17e économie mondiale avec un PIB de 1 024 milliards de dollars en 2023, est devenue un pays à revenu moyen supérieur et est membre de l’Organisation de coopération et de développement économiques et du Groupe des 20 (G20), selon le rapport de la Commission européenne sur la situation économique et sociale dans l’Union européenne. rapport de la Banque mondiale.
En 2021, plusieurs indicateurs donnent une image des dépenses de santé en Turquie. Les dépenses de santé représentaient 4,6 % du PIB, et les dépenses par personne s’élevaient à 441 dollars des dépenses courantes de santé (DCS). La part des dépenses de santé publiques dans les dépenses courantes de santé était de 78,8 %, tandis que les dépenses privées représentaient 21,2 % des dépenses courantes de santé. Les dépenses des administrations publiques en matière de soins de santé représentaient 11,5 % des dépenses intérieures des administrations publiques (GGHE-D), et les dépenses à la charge des patients représentaient 16,3 % des dépenses de santé courantes, ce qui constitue une amélioration par rapport au taux qui atteignait 28,6 % en 2000. [1]
L’extrait ci-dessous, tiré de Health Systems in Action : Türkiye, rapport du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe et de l’Observatoire européen des systèmes et des politiques de santé, donne un aperçu du système de santé.
Un régime d’assurance maladie sociale à payeur unique a été introduit en 2006. Un nouveau système de sécurité sociale, le régime général d’assurance maladie, a été mis en place (2006), qui a rendu opérationnelle l’assurance maladie sociale obligatoire (AMS) avec un payeur unique, l’Institution de sécurité sociale (ISS), en fusionnant cinq régimes d’assurance existants…
Depuis 2019, le système de santé a été davantage centralisé … Le ministère de la santé et ses directions provinciales servent à mettre en œuvre les politiques de santé, à superviser la planification de la main-d’œuvre, la réglementation des médicaments, des vaccins, des cosmétiques et des dispositifs médicaux, ainsi que la recherche et le développement dans le domaine de la santé … En 2019, 98,8 % de la population de Türkiye bénéficiait de la SHI, contre 71,6 % en 2003 et 93,2 % en 2008. Dans le même temps, 9 % avaient une assurance maladie privée volontaire, principalement pour couvrir les soins dans les hôpitaux privés qui ne sont pas sous contrat (ou sous contrat limité) avec le SSI, ou en tant qu’assurance maladie complémentaire pour couvrir les services en dehors de l’ensemble des prestations de base. [Plusieurs types de personnes sont couverts gratuitement sans conditions d’éligibilité. Il s’agit notamment des enfants et des personnes qui ont besoin d’un soutien médical à long terme, de soins pour les maladies infectieuses, de services liés à la prévention de la toxicomanie et de la dépendance, de services d’accouchement et de soins d’urgence. L’État est également chargé d’assurer la couverture des personnes bénéficiant de prestations sociales et de celles dont le revenu mensuel par habitant est inférieur à un tiers du salaire minimum brut…
Un ensemble complet de prestations est déterminé par le SSI, mais les médicaments font l’objet d’un partage des coûts. Depuis 2007, le SSI détermine chaque année les services couverts publiquement par le biais du Guide de mise en œuvre des soins de santé. L’ensemble des prestations actuelles est complet et finance presque tous les services de prévention, d’hospitalisation et de soins ambulatoires, à l’exception de la chirurgie esthétique. Il existe également des restrictions concernant certaines méthodes de procréation assistée et certains traitements dentaires. La participation directe aux coûts prend la forme d’une coassurance pour les prescriptions et les dispositifs médicaux (20 % du prix ; 10 % pour les retraités) et d’une participation aux frais pour les consultations externes (à un taux fixe)… La plupart des soins sont dispensés dans le système public et les soins primaires sont organisés en fonction de la géographie et de la population au niveau provincial… Des efforts ont été faits pour renforcer les soins primaires et réduire les services hospitaliers inutiles.
Références
[1] Organisation mondiale de la santé, Base de données sur les dépenses mondiales de santé (choisissez un pays)