Alors que les pays de la région de la Méditerranée orientale (RME) s’appuient de plus en plus sur des prestataires privés pour fournir des services de santé, les gouvernements sont de plus en plus contraints de veiller à ce que ces accords d’achat soient conformes aux objectifs de la couverture sanitaire universelle (CSU). Cet article, publié dans BMJ Global Health et rédigé par Shehla Zaidi, Aya Thabet, Hassan Salah, Awad Mataria et David Clarke, est basé sur sur 19 études de cas nationales à méthodes mixtes commandées par l’Organisation mondiale de la santé. Il présente une synthèse complète des pratiques d’achat actuelles, des facteurs clés et des défis communs en matière de gestion des médicaments dans le cadre du DME.
Les résultats révèlent que si la volonté politique, le financement national et l’expérimentation opérationnelle ont permis l’expansion des achats privés de soins de santé, en particulier dans les pays à revenu intermédiaire, des lacunes subsistent en matière de cohérence réglementaire, de gestion des contrats et d’instauration d’un climat de confiance avec le secteur privé. Il est important de noter que l’étude met en évidence une aspiration commune des pays à renforcer l’intendance, à améliorer les structures de gouvernance et à intégrer des incitations comportementales afin d’améliorer la qualité et la communication des données. Ce document fournit des indications opportunes aux décideurs politiques et aux partenaires du développement sur la manière de réimaginer les approches de gestion afin de mieux guider l’engagement du secteur privé dans la santé publique universelle.