Cette étude porte sur la charge financière que représentent les frais à la charge des patients atteints à la fois du VIH et d’hypertension (HTN) dans les zones urbaines et périurbaines de l’Ouganda.
Grâce à une enquête menée auprès de 94 patients dans 10 cliniques des districts de Wakiso et de Kampala, les chercheurs ont évalué les coûts directs, indirects et économiques associés aux soins.
Les résultats révèlent que les coûts des soins liés à l’HTN représentent un pourcentage plus élevé du revenu des ménages que les soins liés au VIH, près de la moitié des patients consacrant plus de 10 % de leur revenu au traitement de l’HTN.
L’étude souligne également que les coûts étaient moins élevés lors d’un blocage du COVID-19, ce qui suggère un accès limité aux soins pendant cette période.
L’étude conclut que l’intégration des services pour le VIH et l’HTN pourrait contribuer à réduire ces coûts pour les patients.