Une étude publiée dans Nature Medicine montre que le programme Bolsa Família du Brésil a permis de réduire considérablement l’incidence de la tuberculose et la mortalité due à cette maladie, en particulier parmi les populations autochtones, noires et pauvres, soulignant ainsi son rôle dans la lutte contre la maladie et la réduction de la pauvreté.
Une étude récente publiée dans Nature Medicine et intitulée “Effects of conditional cash transfers on tuberculosis incidence and mortality according to race, ethnicity and socioeconomic factors in the 100 Million Brazilian Cohort” (Effets des transferts monétaires conditionnels sur l’incidence de la tuberculose et la mortalité en fonction de la race, de l’origine ethnique et des facteurs socio-économiques dans la cohorte des 100 millions de Brésiliens) explore l’impact du programme Bolsa Família (BFP) du Brésil, la plus grande initiative de transferts monétaires conditionnels au monde, sur les résultats de la tuberculose (TB).
En utilisant les données de la Cohorte 100 millions de Brésiliens entre 2004 et 2015, la recherche étudie comment la participation au programme BFP influence l’incidence de la tuberculose, la mortalité et les taux de létalité dans différents groupes raciaux, ethniques et socio-économiques. Les résultats mettent en évidence des réductions significatives des résultats de la tuberculose, en particulier parmi les populations indigènes, les individus d’ethnie noire et Pardo, et ceux qui vivent dans l’extrême pauvreté, soulignant la contribution potentielle du programme aux efforts mondiaux d’éradication de la tuberculose et aux objectifs de réduction de la pauvreté.