Les maladies non transmissibles (MNT) sont la principale cause de décès dans le monde, et c’est dans les pays en développement que leur fardeau s’alourdit le plus rapidement. D’ici à 2030, on estime que 52 millions de personnes mourront chaque année de ces maladies, dont les trois quarts dans les pays à revenu faible ou intermédiaire (PRFI), où les maladies cardiométaboliques telles que les cardiopathies et le diabète sont en forte augmentation. Bien que jusqu’à 80 % des MNT puissent être évitées ou retardées par des interventions abordables, un financement inadéquat, des systèmes de santé fragiles et un accès limité aux soins ont conduit à des résultats dévastateurs et évitables.
Cette note d’information, produite par FP Analytics avec le soutien de Sanofi, souligne l’urgence de combler le déficit de financement de la santé pour lutter contre les maladies non transmissibles dans les pays en développement. Il identifie les principales priorités, notamment la mobilisation des ressources nationales, le renforcement des infrastructures de santé et la collaboration intersectorielle. Alors que l’aide mondiale au développement dans le domaine de la santé est en baisse, le rapport appelle à une action coordonnée des gouvernements, des donateurs, du secteur privé et de la société civile pour atténuer la crise des MNT et garantir des progrès équitables et durables dans le domaine de la santé.