Le document souligne la nécessité d’une approche globale et coordonnée à l’échelle mondiale du financement de la préparation et de la réponse aux pandémies, en mettant l’accent sur l’équité, l’innovation et des cadres juridiques solides, tout en évaluant les instruments financiers.
Des chercheurs du Tecnológico de Monterrey et de l’OMS ont procédé à une analyse systématique du champ d’application afin de comprendre comment réduire le déficit de financement de la préparation et de la réponse aux pandémies, dans le but d’atténuer le risque de pandémies futures ayant des impacts sociaux et économiques similaires à ceux du COVID-19. L’examen a porté sur 60 articles, dont sept publiés avant 2020, axés sur l’aide financière aux pays à faible revenu, le financement des vaccins et les aspects juridiques. Les 53 articles restants, publiés après 2020, mettent l’accent sur les mécanismes de financement mondiaux et sur le traitement des technologies de lutte contre les pandémies, comme les vaccins, en tant que biens communs, soulignant ainsi l’importance de l’équité et du partage des connaissances.
Les principaux thèmes abordés ont été l’innovation, la recherche et le développement de vaccins, la fabrication, le financement et le renforcement des capacités, soulignant la nécessité d’une approche globale pour renforcer les systèmes de santé mondiaux et le rôle crucial des gouvernements sur les marchés des vaccins. Les cadres juridiques et réglementaires et les investissements en cours dans la R&D, en particulier pour les vaccins, ont également été soulignés. L’étude a mis en évidence trois lacunes importantes : l’absence de définition officielle de la préparation et de la réponse aux pandémies, qui empêche de quantifier avec précision le déficit de financement ; l’insuffisance des recherches visant à déterminer si le financement cible les ménages les plus vulnérables ; et la nécessité d’analyser et d’évaluer la faisabilité d’instruments financiers spécifiques.