Une étude intitulée “Estimating the effect of transitioning to a strength-based alcohol tax system on alcohol consumption and health outcomes : a modelling study of tax reform in England” et publiée dans The Lancet Public Health évalue les implications des récentes réformes fiscales britanniques sur l’alcool, qui taxent toutes les boissons alcoolisées en fonction de leur teneur en éthanol.
En utilisant le modèle de politique du tabac et de l’alcool de Sheffield, les chercheurs ont examiné comment ces changements pourraient affecter la consommation d’alcool, les résultats en matière de santé et les facteurs économiques sur une période de deux décennies.
L’étude suggère que si les réformes peuvent conduire à une réduction minimale de la consommation d’alcool et prévenir certains problèmes de santé, il est peu probable qu’elles se traduisent par des améliorations substantielles de la santé publique sans une augmentation plus importante des taxes sur les boissons moins taxées comme la bière et le cidre.
Les auteurs appellent à des politiques fiscales plus ciblées pour lutter efficacement contre les dommages liés à l’alcool et réduire les disparités en matière de santé.