Les inégalités en matière de protection financière de la santé chez les migrantes vénézuéliennes au Brésil ont été analysées.
L’étude s’est concentrée sur les dépenses de santé remboursables et les dépenses de santé catastrophiques afin de déterminer les inégalités entre les femmes migrantes et les femmes non migrantes.
Elle a révélé que les migrantes courent un plus grand risque d’encourir des dépenses de santé catastrophiques que les non-migrantes.
Des facteurs tels que le fait de vivre à Manaus, l’ancienneté de l’arrivée au Brésil, l’éducation supérieure et les revenus contribuent aux disparités en matière de dépenses de santé.
Alors que le système de santé publique brésilien offre une couverture médicale universelle, les résultats suggèrent qu’il existe toujours un risque important de manque d’accès aux soins de santé pour les migrantes vénézuéliennes.
L’étude souligne la nécessité de politiques publiques visant à améliorer la protection financière en matière de santé pour les populations vulnérables, en particulier les migrants.