Un nouveau rapport de R-Health Consult, commandé par la Fédération européenne d’associations et d’industries pharmaceutiques (EFPIA), met en évidence les avantages sanitaires et économiques considérables d’un investissement dans la prévention, la détection précoce et le traitement de cinq grandes maladies non transmissibles (MNT) dans l’UE : les accidents vasculaires cérébraux, les cardiopathies ischémiques, le diabète de type 2, la BPCO et le cancer du sein. En 2023, ces maladies coûteront à l’UE environ 530 milliards d’euros, soit plus de 3 % de son PIB, principalement en raison des coûts directs des soins de santé.
Alors que le nombre de cas devrait augmenter de 16 % d’ici à 2050, le rapport souligne l’urgence d’une action ciblée. À l’aide d’études de cas menées au Portugal, en Roumanie et en Suède, le rapport montre comment des investissements stratégiques dans la santé, fondés sur la valeur, peuvent améliorer les résultats pour les patients et produire des bénéfices substantiels. Il offre aux décideurs politiques de l’UE, en particulier au sein des ministères de la santé et des finances, des indications utiles sur la manière de renforcer les systèmes de santé nationaux. Les conclusions de ce rapport démontrent de manière convaincante que l’amélioration de la santé n’est pas seulement un impératif moral, mais aussi une stratégie économique intelligente pour l’avenir de l’Union européenne.