La loi fondamentale sur la santé du Portugal est un instrument juridique qui établit un cadre légal pour la protection et la promotion de la santé des individus, des ménages et des communautés. La nouvelle loi fondamentale sur la santé n° 95, approuvée en 2019, a abrogé la loi n° 48/1990 et le décret-loi n° 185/2002 qui étaient en vigueur auparavant. Elle vise à moderniser le système de santé en actualisant les principes, les politiques et les responsabilités des différentes parties prenantes, notamment l’État, les municipalités et les professionnels de la santé.
Les auteurs Uría Menéndez, Francisco Brito e Abreu et Joana Mota ont écrit :
“Outre les dispositions de la Constitution de la République portugaise relatives au droit à la protection de la santé, les orientations politiques générales concernant le secteur de la santé au Portugal sont définies dans la loi fondamentale n° 95/2019 du 4 septembre (loi fondamentale sur la santé).”
Les auteurs Luís Augusto Coelho Pisco, Vera Pires da Silva et Baltazar Ricardo Monteiro décrivent le rôle de cette loi comme suit dans leur article de 2024 :
“Dans cette nouvelle loi, le Service national de santé (SNS) devrait normalement disposer d’un financement adéquat pour garantir effectivement le droit à la santé de tous les citoyens, en égalant au moins la moyenne des dépenses de santé par habitant enregistrée dans d’autres pays européens. Ce renforcement financier devrait également avoir un impact sur la promotion de la santé, la prévention des maladies, la modernisation des équipements, les technologies de la santé et les systèmes d’information et de communication. Étant donné que cette question n’a pas encore été suffisamment prise en compte, bien qu’une référence essentielle ait été faite à la planification pluriannuelle des investissements, le financement des soins de santé dépend des crises économiques et des décisions économiques et financières de chaque gouvernement. En l’absence d’une stratégie d’investissement établie et d’orientations proposées pour la voie à suivre par les législateurs et les gouvernements, les soins de santé ne sont toujours pas considérés comme un investissement et un facteur décisif dans la création de la richesse nationale”.