Un financement équitable de la santé, où les coûts sont partagés au sein d’une population en fonction de la capacité contributive de chacun, est essentiel pour la couverture sanitaire universelle (CSU). Plusieurs pays africains ont mis en place des programmes d’assurance maladie universelle dans le but d’étendre l’assurance maladie à des groupes qui en sont généralement exclus, à savoir les travailleurs informels. Cet article étudie les caractéristiques institutionnelles des régimes nationaux d’assurance maladie (NHIS) dans divers pays africains et évalue leur contribution à la réalisation des objectifs de santé publique universelle. Les auteurs se sont concentrés sur les pays africains disposant d’un programme NHIS depuis au moins quatre ans et ont identifié 16 pays sur une période allant de 2015 à 2017. Les résultats montrent que l’assurance maladie gouvernementale est le modèle dominant en Afrique et qu’elle produit de meilleurs résultats que l’assurance maladie communautaire (CBHI). Ils ont également montré que l’assurance maladie privée était marginale. Dans un contexte où le secteur informel est important et où un grand nombre de personnes ont une faible capacité contributive, l’examen a également confirmé les limites du financement basé sur les contributions et la nécessité de renforcer le financement basé sur l’impôt.
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