Dans cette étude, les auteurs examinent la question de savoir si et comment les programmes de FBP en Afrique subsaharienne influencent les achats stratégiques de manière plus générale dans le cadre des dispositifs de financement de la santé du pays. De nombreux pays d’Afrique subsaharienne ont mis en place un financement basé sur la performance (FBP) afin d’améliorer les performances de leur système de santé. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit le projet PBA comme suit
une forme de paiement des prestataires de services où les incitations financières sont destinées uniquement aux prestataires de soins de santé (et non aux bénéficiaires) lorsqu’ils atteignent des objectifs de performance vérifiés et prédéterminés, souvent définis en termes d’indicateurs de processus ou de résultats, ajustés en fonction d’une certaine mesure de la qualité.
S’il est mis en œuvre de manière efficace, le FBP peut être un outil permettant d’améliorer les achats stratégiques et l’accès à des soins de santé de qualité, en particulier pour les personnes vulnérables. Néanmoins, le FBP a été l’une des approches de financement de la santé les plus étudiées et les plus débattues au cours de la dernière décennie. Une grande partie du débat et de l’analyse concernant le FBP s’est concentrée sur la question de savoir si le FBP “fonctionne”, c’est-à-dire s’il permet d’améliorer les indicateurs liés aux paiements incitatifs.
Les résultats de cette étude montrent que le projet PBA peut effectivement sensibiliser aux achats stratégiques, améliorer la gouvernance et les dispositions institutionnelles et renforcer les fonctions d’achat stratégique. Toutefois, ces effets sont minimes dans la pratique, car le FBP a été introduit dans le cadre de projets étroits, souvent pilotes, qui se déroulent parallèlement au système de financement de la santé et qui ne s’y intègrent guère.
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