Ce document de discussion est publié par la Banque mondiale en collaboration avec le Réseau d’apprentissage conjoint. Il fait partie d’une série produite par la pratique mondiale de la Banque mondiale en matière de santé, de nutrition et de population (HNP). Les articles de cette série visent à fournir un moyen de publier des résultats préliminaires sur des sujets liés à la PNH afin d’encourager la discussion et le débat.
Résumé : Malgré un rebond de la croissance économique après la pandémie, les nouveaux développements géopolitiques et les chocs macroéconomiques – l’inflation et les réponses monétaires à l’inflation, l’invasion de l’Ukraine par la Russie et le surendettement COVID-19 – ainsi que l’incertitude persistante de la pandémie COVID-19 posent de nouveaux défis au financement public durable de la santé. Ces défis récents se superposent à des problèmes à plus long terme…
le vieillissement, les maladies non transmissibles (MNT), le changement climatique et la préparation aux futures pandémies – qui sont communes à toute la région Asie-Pacifique, une région dynamique allant des petits États insulaires du Pacifique aux deux pays les plus peuplés du monde. Trois possibilités spécifiques de réforme de la santé ont été identifiées pour améliorer l’efficacité et l’équité des services publics de santé, avec des aperçus par pays mettant en évidence les réussites et les défis restants.
Les dépenses de santé (“plus de santé pour de l’argent”) tout en justifiant “plus d’argent pour la santé” en démontrant son efficacité : (i) renforcer les soins de santé primaires en tant que solution efficace et équitable pour améliorer les résultats en matière de santé, en particulier dans la région Asie-Pacifique où le fardeau des maladies non transmissibles non contrôlées est élevé ; (ii) tirer parti des taxes sur la santé pour réduire les environnements et les modes de vie malsains et coûteux, tout en soutenant le financement de la santé, compte tenu de l’importance de l’environnement et de la santé publique.
(iii) augmenter les dépenses publiques en faveur des pauvres dans le domaine de la santé en améliorant le ciblage des populations pauvres et vulnérables en matière de services de santé essentiels afin d’améliorer les résultats sanitaires et la protection financière.