L’étude qualitative “The political economy of financing traditional vaccines and vitamin A supplements in six African countries”, rédigée par Justice Nonvignon, Genevieve Cecilia Aryeetey, Alex Adjagba, Jennifer Asman, Alyssa Sharkey, Andreas Hasman, Sarah W Pallas et Ulla Kou Griffiths, a examiné les variables de l’économie politique affectant le financement public des vaccins et de la supplémentation en vitamine A (SVA) au Burundi, aux Comores, en Éthiopie, à Madagascar, au Malawi et au Zimbabwe. Malgré les intérêts partagés entre les gouvernements et les donateurs, le financement durable des gouvernements reste un défi. Alors que l’engagement des donateurs en faveur des vaccins et de la SVA dépend souvent de leur propre situation politique, les gouvernements se sont engagés à financer les vaccins par le biais de mesures politiques telles que des lois sur la vaccination. Toutefois, aucun engagement financier explicite en faveur de la SVA n’a été pris dans les six pays. Les partenaires de développement ont influencé le financement du gouvernement à la fois directement et indirectement. Le pouvoir gouvernemental était exercé par le biais de processus systémiques tels que la bureaucratie et le contrôle budgétaire. Les réformes émergentes, l’engagement des citoyens et les améliorations économiques sont autant d’éléments qui ont favorisé l’engagement des pouvoirs publics.
Les obstacles comprennent l’instabilité politique, l’inefficacité, la bureaucratie, les changements de direction et les besoins concurrents. Bien que les gouvernements aient reconnu leur rôle dans le financement des vaccins, les efforts visant à accroître ce financement ont été limités, les discussions sur le financement de la SVA étant notamment absentes.