La loi sur l’assurance des soins de santé de la République de Serbie a été initialement publiée dans le “Journal officiel de la République de Serbie” n° 107/05 et 109/05 en 2005. La loi prévoit l’accès aux services de santé et un soutien financier en cas de besoin médical, en établissant des principes et des mécanismes clés pour garantir à la fois l’équité et l’efficacité de la prestation des soins de santé.
La loi définit deux types d’assurance. L’assurance maladie obligatoire est obligatoire pour les citoyens salariés et certains groupes de population. Elle offre des prestations essentielles telles que des services de santé et une compensation financière pour les périodes d’incapacité. D’autre part, l’assurance maladie volontaire est une forme facultative de couverture pour les personnes qui ne sont pas incluses dans le système obligatoire ou qui souhaitent bénéficier de droits plus étendus.
Les principes qui régissent l’assurance maladie obligatoire sont la réciprocité et la solidarité: les cotisations sont mises en commun en fonction de la capacité financière et les prestations sont distribuées en fonction des besoins en matière de soins de santé. Ce principe garantit l’équité entre les différents groupes démographiques, tels que l’âge, le sexe et le statut socio-économique. Le principe de transparence souligne que les assurés ont accès à des informations complètes sur leurs droits. En outre, le principe de protection des droits et de l’intérêt public met l’accent sur les mesures visant à garantir que les assurés puissent exercer leurs droits sans compromettre la gestion des ressources publiques.
L’étendue de la couverture comprend une gamme de services de santé, tels que le traitement des maladies et des blessures, les soins préventifs, le dépistage précoce des maladies, le planning familial, les soins liés à la grossesse et les soins pour les accidents du travail. Des mécanismes financiers sont également en place pour couvrir les coûts des services médicaux, des médicaments et des aides techniques.
D’importants amendements à la loi, publiés dans le Journal officiel n° 119/12, ont révisé plusieurs articles (par exemple, les articles 17, 22, 24 et 43) afin de tenir compte des changements dans la politique des soins de santé et d’améliorer l’efficacité du système. L’article 96, qui introduit des dispositions légales essentielles, est entré en vigueur le 1er janvier 2014.
Les amendements visaient à s’adapter à l’évolution des besoins en matière de soins de santé en élargissant la couverture des populations mal desservies et en renforçant la surveillance réglementaire des services de santé. Ces mises à jour ont amélioré la gestion administrative du Fonds républicain d’assurance maladie, en établissant des lignes directrices plus claires pour les droits et la prestation de services.
La loi met l’accent sur la responsabilité financière et juridique, en exigeant des contributions de la part des employeurs, des employés et des autres parties assurées. Elle établit un équilibre entre la garantie d’un accès universel aux soins de santé et le maintien d’une prestation de services rentable. Elle comprend des mesures visant à prévenir l’utilisation abusive des ressources par le biais d’examens de la nécessité médicale et de la hiérarchisation des services.
Enfin, la loi défend l’équité sociale en veillant à ce que les groupes économiquement défavorisés, y compris les personnes souffrant d’un handicap ou d’une maladie chronique, puissent accéder aux soins de santé sans avoir à faire face à des difficultés financières excessives. Des protections spéciales sont également prévues pour les populations vulnérables, telles que les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées, en leur donnant un accès prioritaire aux services de santé. Ces principes et dispositions contribuent à la mise en place d’un système de soins de santé conçu pour servir l’ensemble de la population de manière équitable et durable.