Le paiement direct est la principale source de financement des soins de santé au Bangladesh, et la part des dépenses directes a augmenté de manière significative. Cette étude avait pour but de recenser les maladies déclarées par les citadins et de déterminer si et dans quelle mesure les facteurs socio-économiques, démographiques et comportementaux de la population influençaient les dépenses de soins de santé au comptoir. Cette étude a utilisé des données d’enquête transversale recueillies auprès de 3 100 ménages entre mai et août 2019 dans la zone urbaine de Dhaka, au Bangladesh. Les résultats ont montré que les maladies aiguës (par exemple, la fièvre, la grippe ou la toux) étaient prédominantes parmi les participants. Parmi les maladies chroniques, environ 9,6 % des personnes souffraient de diabète et 5,3 % d’hypertension ou d’hypotension. Le quintile le plus riche ne consacre que 5,2 % du revenu de son ménage aux soins de santé, tandis que les ménages les plus pauvres dépensent environ six fois plus que les ménages les plus riches. Les déterminants sociaux de la santé, tels que l’état civil, la religion, la source de soins, l’accès à l’eau potable, le quintile de revenu et même la localisation des ménages, ont une relation significative avec les dépenses de fonctionnement.