Le Ghana a introduit le NHIS en 2003 afin de réduire les paiements directs pour les soins de santé. Plus d’une décennie après sa mise en œuvre, les défis relatifs à la viabilité financière de cette politique en faveur des pauvres demeurent malgré son rôle essentiel dans la réalisation de l’UHC. Les auteurs ont mené cette étude afin de recueillir les points de vue des parties prenantes sur les moyens d’améliorer la viabilité financière du NHIS. Vingt (20) parties prenantes du ministère de la santé, des services de santé du Ghana, des groupes de travailleurs de la santé, des médecins privés, des organisations de la société civile et des partenaires de développement ont été interrogées. Les parties prenantes ont noté que le NHIS est actuellement incapable de faire face à ses obligations financières. Ils ont donc proposé les mesures suivantes : premièrement, l’adoption de la capitation comme mécanisme de paiement du prestataire afin de partager le risque entre le prestataire et le client. Deuxièmement, la libération rapide des déductions statutaires et des taxes spécifiques pour les prestataires du NHIS pourrait réduire les retards dans le remboursement des demandes, ce qui est l’un des principaux défis auxquels sont confrontés les prestataires de soins de santé.
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