La projection des niveaux et de la composition des ressources financières pour les dépenses de santé (HCE) et les tendances pertinentes peuvent servir de base aux futures réformes du financement de la santé. Cette étude projette les dépenses de santé en Iran en fonction des sources de financement – dépenses de santé du gouvernement, dépenses de santé des organismes de sécurité sociale, paiements directs, etc. – pour l’année 2030. Elle prévoit que le HCE total en pourcentage du PIB passera de 9,6 % en 2016 à 10,7 % en 2030.
L’étude révèle que la part des dépenses publiques de santé dans le total des dépenses de santé est susceptible de diminuer, ce qui est préoccupant pour l’avenir des soins de santé publics et de la protection sociale de la santé en Iran. Cela maintiendrait la dépendance de la population à l’égard des paiements directs et ralentirait les progrès du pays vers la couverture universelle des soins de santé.
Pour éviter l’impact des crises financières et économiques sur la santé de la population, les politiques de financement de l’Iran pourraient s’orienter vers des options qui garantissent la résilience du système.
