Une analyse est présentée sous l’angle des dépenses excessives, catastrophiques et appauvrissantes dans le système national de santé.
Les dépenses publiques de santé en pourcentage du produit intérieur brut étaient égales à 1,8 % entre 2000 et 2009 et à 2,8 % entre 2010 et 2018. Les dépenses directes ont conservé leur part prédominante dans le financement de la santé tout au long de cette période. Les dépenses catastrophiques n’ont pas non plus beaucoup changé pour les plus vulnérables. Entre 2000 et 2014, l’incidence des dépenses catastrophiques s’est maintenue à environ 5 % des ménages.
Selon l’Observatoire mondial de la santé de l’OMS, avant l’arrivée du coronavirus, les dépenses publiques du Paraguay représentaient environ 3,0 % du PIB et la part des dépenses à la charge des patients était d’environ 44 % des dépenses totales de santé. En Argentine, la part des dépenses publiques dans le PIB était de 5,9 %, au Brésil de 3,9 %, au Chili de 4,6 % et en Uruguay de 6,7 %. Dans ces pays, la part des dépenses à la charge des patients était respectivement de 28 %, 28 %, 33 % et 17 %.