Aperçu des principaux éléments
Le Service national de santé (NHS) du Royaume-Uni offre une couverture sanitaire universelle, principalement financée par l’impôt général, garantissant l’accès à des soins complets basés sur les besoins plutôt que sur la capacité à payer. Les responsabilités en matière de santé et d’aide sociale sont dévolues à l’Angleterre, à l’Écosse, à l’Irlande du Nord et au Pays de Galles, chacun concevant et réglementant les services de manière indépendante. La pandémie de COVID-19 a fait passer les dépenses de santé publique à 11 % du PIB en 2022 ; toutefois, les contraintes financières antérieures ont limité les investissements dans les infrastructures, la main-d’œuvre et la technologie. Le Royaume-Uni affiche des dépenses de santé remboursables et catastrophiques parmi les plus faibles d’Europe, mais l’accès aux soins hospitaliers planifiés et aux rendez-vous de soins primaires est entravé par de longs délais d’attente, qui se sont encore allongés après la pandémie. Les hôpitaux consomment plus de la moitié des dépenses de santé publique, mais le nombre relativement faible de lits ne laisse qu’une capacité minimale pour faire face aux augmentations de la demande. Les efforts d’intégration des soins de santé et des services sociaux sont déployés depuis longtemps dans les quatre nations. Malgré ces initiatives, le Royaume-Uni est confronté à des taux de médecins et d’infirmières relativement faibles par rapport à l’UE, à une forte dépendance à l’égard des professionnels formés à l’étranger et à des disparités en matière de santé, les taux de mortalité infantile et maternelle étant supérieurs aux moyennes de l’UE, ce qui reflète les inégalités socio-économiques.