Une récente étude évaluée par des pairs révèle le potentiel d’une taxe sur les boissons sucrées (SSB) pour améliorer de manière significative le financement des soins de santé au Nigeria. L’étude a utilisé une analyse d’économie politique à méthodes mixtes, y compris un exercice de modélisation robuste pour prédire l’impact de la taxe SSB sur les recettes au cours des cinq prochaines années..
Les projections sont frappantes: la politique fiscale du SSB pourrait générer 35,9 millions de dollars la première année et accumuler un total de près de 190 millions de dollars sur cinq ans. Bien que ces recettes représentent environ 1 % des 20 milliards de dollars américains estimés nécessaires pour le plan chirurgical quinquennal du Nigeria, elles constituent une contribution substantielle au budget des soins de santé. En outre, l’étude suggère qu’en augmentant le taux d’imposition de la SSB, les recettes annuelles pourraient potentiellement atteindre 107,7 millions de dollars US. Les principales conclusions de l’étude soulignent la nécessité d’affecter ces recettes fiscales spécifiquement à la chirurgie et aux initiatives de soins de santé primaires. Il est essentiel de lutter contre les maladies non transmissibles en améliorant les infrastructures de soins de santé primaires, et l’affectation des recettes fiscales de la SSB pourrait constituer une étape stratégique dans cette direction. L’étude préconise un plaidoyer fondé sur des données probantes pour promouvoir non seulement des taux d’imposition plus élevés sur la SSB, mais aussi pour encourager la mise en œuvre d’autres “taxes sur le péché” afin de générer des fonds dédiés au système de soins de santé. Ces efforts sont considérés comme essentiels pour renforcer le financement des soins de santé et améliorer la disponibilité et la qualité des soins chirurgicaux au Nigeria.