L’une des principales cibles de l’objectif de développement durable 3.8 est la santé publique universelle, qui exige que toutes les personnes, quel que soit leur milieu socio-économique, aient accès à des services de santé de qualité lorsqu’elles en ont besoin, sans avoir à supporter de difficultés financières. Pour atteindre cet objectif, les pays doivent mobiliser des ressources suffisantes, réduire les paiements au point d’utilisation et améliorer l’équité et l’efficacité. Bien que la plupart des pays à revenu élevé aient atteint cet objectif ou en soient très proches, les pays à revenu faible et intermédiaire (PRFI), en particulier ceux de l’Afrique subsaharienne, éprouvent des difficultés à le réaliser. L’un des problèmes observés en Afrique subsaharienne est que même lorsque les services sont censés être “gratuits” au point d’utilisation parce qu’ils sont couverts par un régime d’assurance maladie, les clients paient parfois des frais de fonctionnement. Il s’agit d’une lacune dans la mise en œuvre de la politique. Cette étude a cherché à synthétiser les preuves connues de la littérature publiée sur le “quoi” et le “pourquoi” de cette lacune dans la mise en œuvre des politiques en Afrique subsaharienne. Les résultats montrent que les PO persistent dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, même parmi ceux qui sont assurés, ce qui représente une lacune dans la mise en œuvre. Sur la base de ces résultats, les auteurs suggèrent qu’il est important d’explorer une approche ascendante lorsqu’il s’agit de la mise en œuvre de l’assurance maladie, en tenant compte des questions liées à la responsabilité et à la confiance.
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