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France - P4H Network
Current Health Expenditure (CHE) as % Gross Domestic Product (GDP)12.3%CHE/GDP
Out-of-pocket (OOPS) as % of Current Health Expenditure (CHE)8.9%OOP/CHE
Domestic General Government Health Expenditure (GGHE-D) as % General Government Expenditure (GGE)15.8%GGHE-D/GGE
Gross Domestic Product (GDP), in constant (2020) US$ per capita3MGDP (USD)
Population (in thousands)67.7MPopulation
Self-reported unmet need for medical care by sex (Total)2.2%Unmet Needs - Total
Self-reported unmet need for medical care by sex (Female)3.3%Unmet Needs - Female
Self-reported unmet need for medical care by sex (Male)2.2%Unmet Needs - Male

Le réseau P4H et l’École nationale de la sécurité sociale [École nationale supérieure de Sécurité sociale(EN3S) ont collaboré pour documenter et partager les connaissances sur le système français de PSM et l’expérience en matière de PSM. L’expérience de la France en matière de protection sociale de la santé (PSM) est l’une des plus riches au monde. Les résultats sont
remarquables
.

Cette page invite les visiteurs à visionner quatre diapositives, situées en haut de la page. Elles illustrent l’écosystème de la santé en France. Les diapositives résument l’offre de soins de santé, le système d’assurance maladie sociale et la gestion de la couverture des risques financiers.

Sous les diapositives, les téléspectateurs peuvent cliquer sur troistableaux chronologiques détaillant l’histoire du PSM du point de vue des parties prenantes sur les progrès de la couverture sanitaire universelle et les changements dans le financement de l’assurance maladie.

En dessous de la chronologie, les lecteurs trouveront cinq brèves en français sur des aspects du PSM en France.

Des articles opportuns tirés du bulletin d’information de l’EN3S, Sécu Hebdo, viennent enrichir cette page.

L'individu est au cœur du système

L’individu est au cœur du système

L’individu est un patient qui utilise le système de santé

Le patient doit résider en France (de nationalité française ou non, mais résidant légalement dans le pays). À ce titre, ils sont assurés. Si le patient est de nationalité française mais ne réside pas en France (expatrié ou travailleur frontalier), c’est le règlement de l’Union européenne sur la coordination des régimes de sécurité sociale ou les accords bilatéraux entre pays qui s’appliquent. S’il s’agit d’un étranger en situation irrégulière, les prestations de l’AME ou des soins urgents s’appliquent.

L’individu est un assuré (et les membres de son foyer) qui finance le système de santé.

Résident en France (de nationalité française ou non, mais résidant légalement dans le pays). Ils sont actifs ou inactifs (retraités, revenus du capital). Les ménages ne sont pas les seuls à contribuer financièrement au système, puisque les entreprises y contribuent également, soit en tant qu’employeurs (cotisations patronales de sécurité sociale), soit en tant que payeurs de diverses taxes (CSSS, taxe sur les salaires, taxes “pharmaceutiques”, etc.)

L’individu est un citoyen français qui élit ses représentants, notamment lors des élections présidentielles et législatives.

Ils peuvent être assurés ou non (citoyens français vivant à l’étranger). Il peut s’agir ou non de patients !

L'offre de soins

La dichotomie ville/hôpital structure l’offre et les médicaments font l’objet d’une réglementation spécifique

La moitié des soins est dispensée dans les hôpitaux, l’autre moitié dans les villes.

En ce qui concerne les établissements de santé, on distingue les établissements publics et privés. En ville, on distingue les soins dispensés par les professions médicales de ceux dispensés par les professions paramédicales. La catégorie “ville” comprend les centres de santé au sens générique (au-delà des innovations organisationnelles).

Le système de santé est approvisionné en médicaments et en dispositifs médicaux, qui sont soumis à des réglementations spécifiques.

Entreprises appartenant à l’industrie pharmaceutique, qui fournissent au système de santé des médicaments et des dispositifs médicaux. La Haute Autorité de Santé (HAS) définit le périmètre de remboursement, basé notamment sur l’évaluation du service médical rendu. Le Comité économique des produits de santé (CEPS) négocie avec les entreprises le prix des médicaments et des dispositifs médicaux commercialisés.

Note

Des hypothèses simplificatrices ont été utilisées pour illustrer l’éventail des services de santé proposés :

  • Le schéma n’inclut pas les soins dispensés dans le cadre de la médecine du travail, de la médecine scolaire, etc.
  • Le schéma n’inclut pas les établissements médico-sociaux.

Gestion du système de financement

L’assurance maladie, et la CNAM en particulier, au cœur du système de financement

Les soins de santé sont essentiellement financés par les personnes/ménages assurés et leurs employeurs

Une partie du financement provient des cotisations d’assurance maladie, qui sont actuellement payées uniquement par les employeurs et les travailleurs indépendants, et de la CSG, qui est payée par l’ensemble de la population (actifs, remplaçants, capitaux, jeux, etc.).

Une autre partie provient d’autres cotisations sociales, impôts et taxes, payés soit par les ménages, soit par les entreprises/employeurs.

Enfin, le financement sur crédits d’Etat (Aide Médicale d’Etat-AME, soins urgents, prévention, sécurité sanitaire), plus modeste en termes financiers, est assuré in fine par les impôts payés par les ménages ou les entreprises.

Ils collectent l’essentiel des cotisations sociales et de la CSG, ainsi que certaines taxes (sur les organismes d’assurance maladie complémentaire, les laboratoires pharmaceutiques, etc.)
Les sommes collectées par les autres régimes de base ou par les OC sont beaucoup plus modestes.

La DGFiP joue également un rôle, soit en collectant des taxes affectées à l’assurance maladie, soit en collectant des taxes qui alimentent le budget de l’État, dont une partie finance le système.

Le rôle majeur de la CNAM

Depuis 2016, il n’existe plus qu’une seule assurance maladie-maternité de base, la Protection universelle maladie (PUMa), gérée par la CNAM.

Les autres “régimes” d’assurance maladie de base, qui gèrent et couvrent des populations plus restreintes (salariés et agriculteurs, cheminots, mineurs, marins, militaires, clercs de notaire…), sont intégrés à la PUMa, à l’exception de quelques dépenses spécifiques.

Les autres acteurs jouent un rôle moins important. En particulier, la protection sociale complémentaire, gérée pour l’essentiel par des organismes privés (à l’exception de l’Alsace-Moselle), finance environ un sixième de l’ensemble des dépenses de santé.

Le pilotage du système est une affaire complexe et multijoueurs

Le pilotage du système est une affaire complexe et multijoueurs

Le rôle du gouvernement est de fournir une orientation générale

Elle prépare – au niveau ministériel – les projets de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), les projets de loi de finances (PLF) et les projets de loi de programmation des finances publiques (LPFP). Elle supervise également les organismes de protection sociale, y compris au niveau ministériel. Les Agences Régionales de Santé – services déconcentrés de l’Etat – contrôlent (et financent très partiellement) les établissements de santé. Elle crée des agences spécialisées telles que la Haute Autorité de Santé.

Le Parlement joue son rôle législatif

Il modifie et vote les PLFSS, PLF et LPFP, ainsi que les lois ordinaires relatives au système de santé. Il contrôle l’application des lois. Elle procède à l’évaluation du système de santé.

Les partenaires sociaux font partie de la gouvernance du système

Les syndicats professionnels sont directement impliqués dans la négociation des conventions médicales avec la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM). Les organisations syndicales de salariés et d’employeurs siègent et président les conseils d’administration des caisses de sécurité sociale : elles signent les conventions d’objectifs et de gestion (COG) avec l’Etat, émettent des avis sur les projets de lois et de décrets…

Les exécutifs locaux sont impliqués au niveau local

Ils siègent dans les conseils d’administration des hôpitaux. Ils créent des centres de santé. Ils jouent un rôle important dans les soins de santé préventifs. Ils ont mis en place des organes consultatifs pour réunir tous les acteurs concernés.