L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé les acteurs du secteur de la santé à adopter une approche axée sur les soins de santé primaires afin de parvenir à une couverture sanitaire universelle (CSU). Lors de l’Assemblée mondiale de la santé à Genève, le directeur général de l’OMS , le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a souligné que les investissements dans la santé et la prise en charge universelle des maladies sont essentiels pour construire des sociétés saines et résilientes, et que la prise en charge universelle des maladies est une décision politique qui nécessite une action budgétaire.
Actuellement, plus de la moitié de la population mondiale ne dispose pas des services de santé essentiels, et de nombreuses personnes sont confrontées à des difficultés financières pour accéder aux soins. Le Dr Githinji Gitahi, d’Amref Health Africa, a souligné la nécessité d’un leadership national en matière de planification et de responsabilité dans le domaine de la santé. Alors que le changement climatique exacerbe les problèmes de santé, les soins de santé primaires restent essentiels, comme en témoigne la réponse du Kazakhstan aux récentes inondations.
Le Japon a annoncé la création d’un centre de santé publique à Tokyo, tandis que l’OMS et les experts ont insisté sur l’augmentation du financement national de la santé et sur l’utilisation efficace des fonds. Malgré des fonds mondiaux suffisants, les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire sont confrontés à une dette élevée et à des capacités limitées, ce qui a un impact sur leurs efforts en matière de santé publique universelle. L’OMS elle-même est confrontée à un déficit de financement, ce qui souligne la nécessité de mieux aligner le financement international sur les priorités nationales en matière de santé.