Depuis plus d’une décennie, le Bangladesh consacre moins de 1 % du budget annuel au secteur de la santé. La crise du Covid 19 n’a fait que renforcer la nécessité d’investir davantage dans les services de santé, les infrastructures et le personnel.
Cet article d’opinion du Dr Fahmida Khatun analyse les dépenses de santé du gouvernement du Bangladesh au fil des ans et propose des recommandations pour renforcer le système de santé du pays en finançant des programmes spécifiques de réponse à Covid 19.
Le Dr Khatun précise que “l’allocation pour la santé en tant que part du PIB est passée de 0,84 % pour l’exercice 2020 à 0,92 % pour l’exercice 2021”, ce qui n’est pas suffisant pour assurer une protection inclusive contre le COVID 19. Elle affirme que même le programme annuel de développement (ADP) annoncé pour l’exercice 2022 alloue 7,68 % (17 306 crores) à la santé.
Elle ajoute qu’il faudra beaucoup plus pour acheter des vaccins adéquats, vacciner gratuitement toutes les personnes éligibles dans tout le pays, renforcer les capacités de traitement et bien d’autres choses encore. Pour cela, “la composition du budget de la santé doit être modifiée”.
Fahmida Khatun est directrice exécutive du Centre for Policy Dialogue (CPD), un groupe de réflexion de premier plan en Asie du Sud, situé à Dhaka, au Bangladesh.
Les opinions exprimées dans cet article sont personnelles.
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Crédits d’image : Le Daily Star
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