Bienvenue dans le dernier numéro de la rubrique “Histoires de terrain”, qui décrit les efforts déployés par les pays pour parvenir à la couverture sanitaire universelle.
Dans le numéro 5, nous partageons avec vous un reportage inspirant réalisé au
Niger
sur la façon dont le renforcement du personnel de santé vise à fournir des services de santé à 1,8 million de personnes supplémentaires dans des zones mal desservies.
Nous décrivons également comment la santé publique universelle est avant tout un choix politique et nous partageons les nouvelles du projet de loi sur la santé publique universelle qui vient d’être adopté aux
Philippines
. Cela pourrait réduire considérablement le nombre de personnes qui paient leurs soins de santé de leur poche.
Les résumés ci-dessous ne prennent que deux minutes à lire, et les versions complètes de l’article sont disponibles si vous êtes intéressé.
En 2019, nous continuerons à partager vos nombreuses histoires de changement sur le terrain. Si vous avez une histoire à raconter, contactez et nous travaillerons avec vous : jwt@who.int
Niger
Un personnel de santé fort, une économie forte
Fait : Le Niger est le premier pays de la région ouest-africaine à mettre en œuvre les recommandations de la Commission de haut niveau sur l’emploi, la santé et la croissance économique. Un éventail de ministères et de secteurs collaborent selon de nouvelles modalités pour renforcer le personnel de santé et améliorer le développement socio-économique.
Résultats attendus :
Création de 11 500 emplois dans le secteur de la santé ; 147 établissements de santé supplémentaires ; et 1,8 million de personnes supplémentaires couvertes dans les zones mal desservies.
Pourquoi c’est important : Les efforts intersectoriels visant à soutenir la santé publique universelle sont essentiels. Au Niger, les investissements dans les infrastructures et les ressources humaines ( ) dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture ( ), de la pêche et des micro-entreprises contribueront à une approche globale du développement socio-économique et de la santé publique universelle.
En pratique :
L’OMS, l’OIT et l’OCDE ont assuré la vice-présidence de la Commission de haut niveau sur l’emploi, la santé et la croissance économique ( ) et ont ensuite facilité les discussions régionales et nationales ( ) sur la manière de mettre en pratique les recommandations de la Commission, en étroite collaboration avec les différents ministères du Niger.
Philippines
Un nouveau projet de loi sur la santé publique universelle vient d’être adopté !
Faits :
Les Philippines viennent de signer un projet de loi sur les soins de santé universels qui inscrit automatiquement tous les citoyens philippins dans le programme national d’assurance maladie et prescrit des réformes complémentaires du système de santé.
Pourquoi c’est important : En 2016, 54 % des dépenses de santé aux Philippines ont été payées par les patients. Cela doit changer. Comme ailleurs, la couverture universelle des soins de santé est avant tout un choix politique. Si elle est mise en œuvre efficacement, cette loi permettra à tous les Philippins de bénéficier des soins de santé dont ils ont besoin, au moment où ils en ont besoin, sans avoir à subir de difficultés financières.
Résultats attendus : Une réduction drastique
Une réduction drastique des paiements directs ( ) et des dépenses catastrophiques, c’est-à-dire des dépenses de santé qui appauvrissent les gens.
En pratique : La loi sur la santé universelle a été portée par une large coalition de parlementaires de tout le spectre politique. L’OMS a défendu et informé le processus de consultation et de rédaction du projet de loi au Sénat au cours du second semestre 2017, pilotant en douceur le processus dans les domaines de la prestation de services intégrés centrés sur les personnes et du financement de la santé.
