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Il n'est pas prévu d'autoriser la prise en charge des soins de santé des médecins généralistes par les assurances privées - P4H Network

Il n’est pas prévu d’autoriser la prise en charge des soins de santé des médecins généralistes par les assurances privées

L’Australie n’envisage pas de créer un système de santé à deux vitesses en faisant appel à des assureurs privés pour les soins de médecine générale. Le ministre de la santé coupe court à tous les appels en faveur de la prise en charge des soins de médecine générale par les assureurs privés.

Le ministre de la santé et des soins aux personnes âgées, Mark Butler, a rejeté les demandes de levée de l’interdiction faite aux assureurs privés de subventionner les visites chez le médecin généraliste. Cette réponse fait suite à la publication de l’enquête Cleanbill 2025, qui met en évidence l’augmentation des frais à la charge des patients et la diminution des taux de facturation globale pour les patients qui se rendent chez les médecins généralistes. La loi australienne interdit actuellement aux assurances privées de couvrir les services médicaux extrahospitaliers, comme les visites chez le médecin généraliste, qui sont censés être pris en charge par l’assurance-maladie. Malgré cette interdiction, le nombre d’affiliés à une assurance maladie privée continue d’augmenter, avec environ 54,7 % de la population bénéficiant d’une forme quelconque de couverture des traitements généraux au 30 septembre 2024, soit une augmentation de 2,3 % en un an.

Matthew Koce, directeur général de Members Health, plaide en faveur de la suppression de l’interdiction, estimant qu’elle est dépassée et qu’elle contribue à créer des obstacles financiers aux visites nécessaires chez le médecin généraliste, qui sont cruciales pour la santé en général. Il fait remarquer que si les assureurs privés peuvent couvrir les services dentaires ou optiques, ils ne peuvent pas prendre en charge les frais des médecins généralistes, ce qui, en fin de compte, a un impact sur l’accès aux soins de santé primaires.

Le ministre Butler a défendu le système existant, soulignant l’importance d’éviter un système à deux vitesses dans les soins primaires afin de maintenir la qualité des soins de santé en Australie, qui est reconnue au niveau mondial. Il a déclaré que tout changement visant à permettre la couverture des visites de médecins généralistes par des assurances privées modifierait considérablement le cadre de l’assurance-maladie.

Bien que l’assureur privé Bupa ait commencé à offrir des consultations de télésanté gratuites, cette initiative est toujours liée à la réglementation de l’assurance-maladie, qui n’autorise la couverture que dans des conditions spécifiques. M. Butler a reconnu les efforts novateurs déployés par les assureurs privés pour améliorer l’accès des membres aux soins de santé primaires et aux services de prévention.

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