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Kenya : Le président signe quatre nouveaux projets de loi sur les soins de santé - P4H Network

Kenya : Le président signe quatre nouveaux projets de loi sur les soins de santé

Le 17 octobre, le président du Kenya, William Ruto, a signé les quatre projets de loi sur les soins de santé, à savoir le projet de loi sur l’assurance maladie sociale, le projet de loi sur les soins de santé primaires, le projet de loi sur le financement de l’amélioration des installations et le projet de loi sur la santé numérique, qui ont été adoptés récemment par le Parlement.

La loi sur l’assurance maladie sociale 2023 (Social Health Insurance Act 2023), comme les lois sont appelées collectivement, présente une stratégie globale visant à réorganiser le système de financement des soins de santé au Kenya. Cette législation vise à résoudre les problèmes qui affectent depuis longtemps le Fonds national d’assurance maladie (NHIF) tout en élargissant la portée de la couverture de l’assurance maladie.

La loi crée la Social Health Authority, qui remplace la NHIF.

Sous l’égide de trois nouveaux fonds, dont le Fonds pour les soins de santé primaires et le Fonds d’assurance maladie sociale, l’administration du Kenya Kwanza s’engage à fournir une couverture complète des soins de santé à l’ensemble de la population kenyane.

La loi prévoit d’allouer des ressources pour couvrir les soins d’urgence et les soins chroniques afin d’apporter une aide indispensable. Elle améliorera également l’accès aux soins d’urgence, en évitant les situations où les victimes d’accidents qui n’ont pas les moyens de payer sont soit refusées dans les hôpitaux, soit obligées de supporter les coûts sans compensation appropriée. Une autre proposition positive est l’allocation de ressources aux soins de santé primaires (SSP). Il s’agit d’une rupture significative avec le NHIF jusqu’à présent centré sur les hôpitaux et qui privilégiait les soins tertiaires et secondaires coûteux.

Les services prévus par la nouvelle loi seront financés par l’impôt. Les Kenyans travaillant dans le secteur formel devront verser une contribution mensuelle de 2,75 % de leur salaire pour financer ces services. Les cotisations minimales et maximales sont plafonnées à 300 Ksh (1,99 USD) et 5 000 Ksh (33,15 USD) respectivement.

Les dispositions de la loi se trouvent dans le projet de loi sur l’assurance maladie sociale.

La loi sur l’assurance sociale des soins de santé est attendue avec impatience.