La Coalition pour l’accès aux médicaments oncologiques (ATOM), dirigée par l’Union internationale de lutte contre le cancer (UICC), a publié sa première série d’études de cas sur le financement de la santé. Axées sur la Géorgie, le Kenya, les Philippines et la Zambie, ces études explorent la manière dont les pays à revenu faible et moyen inférieur (PRFM) financent les soins anticancéreux dans le cadre d’efforts plus larges en faveur de la couverture sanitaire universelle (CSU). Compte tenu des coûts élevés qui limitent l’accès aux médicaments oncologiques, les études fournissent des recommandations politiques visant à renforcer les systèmes de financement durables pour les médicaments essentiels contre le cancer et les diagnostics.
Cette initiative intervient alors que les décès dus au cancer devraient augmenter dans les pays à faible revenu, 75 % des décès liés au cancer dans le monde devant survenir dans ces régions d’ici à 2030. Les études de cas identifient à la fois les meilleures pratiques et les lacunes dans les stratégies de financement, servant de guide aux décideurs politiques et aux partenaires de la santé pour développer des voies d’accès plus équitables.
Ce lancement marque une étape cruciale dans l’élaboration de stratégies de financement fondées sur des données probantes pour faire face au fardeau croissant du cancer dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Comme l’a souligné Sarbani Chakraborty, conseiller technique pour le financement de la santé auprès de la coalition ATOM, “le cancer est une crise mondiale, mais son fardeau n’est pas partagé de manière égale”. L’objectif est de trouver des solutions durables pour le financement des soins oncologiques.