La Moldavie va recevoir un prêt de 36,2 millions d’euros de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD). Les autorités consacreront cet argent à l’amélioration de la qualité et de la disponibilité des services de réadaptation dans les établissements médicaux publics du pays.
Comme le rapporte newsmaker.md, le Parlement moldave a ratifié l’accord de prêt avec la BIRD lors de sa session du 11 juillet.
“Ce prêt permettra d’améliorer la qualité et d’accroître la disponibilité des services de réadaptation pour les adultes et les enfants. Nous accorderons une attention particulière aux patients ayant subi un accident vasculaire cérébral ou une crise cardiaque. Nous moderniserons les unités de réadaptation des organismes médicaux publics et les équiperons de matériel médical performant nécessaire à la réadaptation des patients”, indique le communiqué de presse du Parlement.
Les autorités consacreront une partie des fonds à la prévention des accidents vasculaires cérébraux et des crises cardiaques. Cela comprend le dépistage, la surveillance et le traitement des maladies susmentionnées, la formation du personnel médical et les campagnes d’information visant à éduquer le public sur les facteurs de risque des accidents vasculaires cérébraux et des crises cardiaques. Une autre source d’information(point.md) a précisé que les campagnes de sensibilisation du public viseront les principaux facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral et de crise cardiaque, notamment l’hypertension artérielle, la consommation de sel, la sédentarité et une alimentation malsaine. Le prêt vise également à développer les programmes de télémédecine et les solutions de santé numérique existants. Des fonds seront également alloués à l’intégration des soins multidisciplinaires pour les patients souffrant de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux, au renforcement de l’infrastructure numérique pour soutenir l’intégration des services de réadaptation, à la planification des sorties et aux protocoles au niveau des soins de santé primaires, ainsi qu’au développement de modèles de soins à domicile pour minimiser les traitements inutiles et les hospitalisations prolongées.
Le projet devrait être mis en œuvre d’ici 2029.