Les réformes de santé de la Lituanie pour 2023 comprennent un service d’ambulance unifié, des institutions de santé publique renforcées, des centres de santé municipaux et un réseau d’hôpitaux de haute qualité géographiquement accessibles. Ces changements visent à garantir des services de santé équitables et efficaces dans l’ensemble du pays d’ici 2025.
Comme l’indique le ministère de la santé de Lituanie :
“Certains craignent que les services de santé soient concentrés dans cinq grands hôpitaux et que les hôpitaux de district soient fermés. Nous assurons le public que ces craintes ne sont pas fondées – aucun hôpital ne sera fermé. Les procédures complexes nécessitant des équipements de pointe et des spécialistes seront traitées dans des centres d’excellence tertiaires et régionaux à Vilnius, Kaunas, Klaipėda et dans cinq régions. Les hôpitaux de niveau secondaire continueront à fournir des services de traitement actif aux patients hospitalisés dans les régions et les dix districts, garantissant ainsi un accès équitable à l’échelle nationale.
À mesure que la demande de services d’hospitalisation diminue, les lits d’hospitalisation à forte intensité de maintenance seront transformés en services efficaces d’hôpital de jour et de chirurgie d’un jour. Ces changements réduisent les complications et les infections nosocomiales, permettent un rétablissement plus rapide et élargissent l’accès aux services ambulatoires. D’ici à 2030, les services d’hôpital de jour devraient augmenter de 50 % et les services de chirurgie de jour de 30 % par rapport aux chiffres de 2019. Les premières tendances montrent une augmentation de 13 % des services d’hôpital de jour et de 11 % des services de chirurgie de jour entre 2019 et 2023, selon le State Patients’ Fund (SPC).
Des soins hospitaliers sûrs et accessibles seront assurés par un réseau uniformément réparti qui fournira des traitements actifs aux patients hospitalisés. Les services d’urgence, de soins intensifs, de chirurgie et de thérapie seront accessibles en moins de 60 minutes. Les établissements répondront aux exigences de qualité du gouvernement, offriront de multiples profils de services et fourniront des soins d’urgence 24 heures sur 24. Ce réseau sera pleinement opérationnel d’ici 2025.
De nombreux problèmes de santé actuellement traités dans les hôpitaux peuvent être résolus en ambulatoire, comme le montre le taux élevé d’hospitalisations évitables en Lituanie – 31,4 cas pour 1 000 habitants en 2019. Le renforcement des soins ambulatoires est une priorité, avec des mesures telles que l’amélioration des équipes de médecins de famille, l’expansion des services de santé à domicile et la création de centres de santé municipaux pour rapprocher les soins des habitants.
Les centres de santé municipaux intègrent les soins ambulatoires primaires et secondaires, la santé mentale, la dentisterie, les soins infirmiers, les soins palliatifs, les soins d’urgence, etc. Ils visent à fournir au moins 80 % des services de santé au niveau local, en favorisant la collaboration entre les établissements publics et privés, hospitaliers et ambulatoires. Un centre pilote a été lancé dans le district de Švenčionys, et toutes les municipalités évalueront leurs installations pour créer des centres d’ici la fin de l’année.
Les équipes élargies de médecins de famille, dont le personnel devrait être au complet d’ici 2030, comprendront des médecins de famille, des infirmières, des sages-femmes, des gestionnaires de cas, des physiothérapeutes, des spécialistes du mode de vie, des administrateurs et des travailleurs sociaux. Un nouveau service de transport de patients pour ceux qui ne peuvent pas accéder aux transports privés ou publics est en cours d’expérimentation dans 20 municipalités et sera étendu à l’ensemble du pays d’ici juillet 2024.
Ce réseau de soins de santé rationalisé vise à fournir des services accessibles et de qualité à tous les Lituaniens, quel que soit leur lieu de résidence. Cependant, la mise en œuvre de ces changements pose des défis aux travailleurs de la santé et aux organisateurs de services qui doivent s’adapter aux nouvelles structures de gouvernance et de gestion”.
