Cinq pays d’Asie centrale – le Kazakhstan, la République kirghize, le Tadjikistan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan – ont participé à un forum régional sur le renforcement de la résilience financière et l’accélération de la réduction des risques (SFRARR) en Asie centrale, qui s’est tenu à Almaty les 14 et 15 octobre 2024. Le forum a souligné les réalisations significatives du programme SFRARR financé par l’UE et a mis en évidence la voie à suivre pour la gestion des risques de catastrophe et la protection sociale adaptative (ASP) en Asie centrale.
Le programme “Renforcer la résilience financière et accélérer la réduction des risques en Asie centrale” (SFRARR) – financé par l’Union européenne (UE) et mis en œuvre par le Dispositif mondial de réduction des catastrophes et de relèvement (GFDRR) et la Banque mondiale – a organisé son dernier forum régional. L’événement a marqué la conclusion d’un effort de cinq ans visant à renforcer la résilience de l’Asie centrale au changement climatique et aux risques naturels, en présentant les réalisations et l’impact du programme dans la région. Outre les partenaires de mise en œuvre, le forum a été organisé conjointement avec l’UNICEF et avec le soutien du Centre pour les situations d’urgence et la réduction des risques de catastrophe(CESDRR), basé à Almaty.
Dans son communiqué de presse, la Banque mondiale a indiqué :
Depuis son lancement en 2019, le programme SFRARR – mis en œuvre en partenariat entre l’UE, le GFDRR et la Banque mondiale, et en étroite collaboration avec le bureau du CESDRR basé à Almaty – vise à renforcer les systèmes de protection sociale, à améliorer la résilience financière et la planification des investissements en fonction des risques afin de renforcer la résilience aux catastrophes et au climat en Asie centrale. …Le programme a également soutenu le développement de solutions de financement des risques de catastrophes, permettant aux pays de mieux gérer les impacts financiers et fiscaux des catastrophes, y compris les mécanismes permettant aux gouvernements de répondre rapidement aux catastrophes sans grever les budgets nationaux.
Mme Indu John Abraham, directrice des opérations pour l’Asie centrale à la Banque mondiale, a fait remarquer :
“L‘un des principaux résultats du projet de renforcement de la résilience financière et d’accélération de la réduction des risques en Asie centrale, financé par l’Union européenne, est le suivant a été le développement d’une base de données régionale sur les risques naturels, ainsi que de données détaillées sur l’exposition et la vulnérabilité. Ces informations sont essentielles pour la préparation et la planification des catastrophes fondées sur des données probantes, afin que les communautés soient mieux équipées pour faire face aux risques futurs”, a déclaré le commissaire européen à l’environnement, à la santé et au développement durable.
S.E. Mme Aleška Simkić, ambassadeur de l’Union européenne au Kazakhstan, a déclaré :
“L’Union européenne participe à ce forum régional pour manifester notre engagement commun à renforcer la gestion des risques de catastrophe et la préparation dans la région. L’Europe et l’Asie centrale font partie des régions qui devraient subir les effets les plus graves du changement climatique. L’UE continuera à promouvoir la coopération régionale, à soutenir l’atténuation du changement climatique et l’adaptation à ses effets, à favoriser la croissance durable, tout en promouvant l’égalité des sexes, les droits de l’homme, ainsi que les opportunités pour les jeunes et les groupes marginalisés. Le programme “Renforcer la résilience financière et accélérer la réduction des risques en Asie centrale” (SFRARR) illustre cet effort de collaboration. Il peut contribuer à aider l’Asie centrale à atténuer les défis résultant du changement climatique.”
Le public cible du forumcomprenait des représentants d’agences gouvernementales responsables de la gestion des catastrophes nationales, de la santé, de la protection sociale, des finances et de l’assurance, ainsi que des institutions de recherche, des universités, des organisations internationales et des partenaires de développement.