Le ministère national de la santé a présenté en mars sa proposition visant à mobiliser des ressources supplémentaires pour financer le nouveau régime national d’assurance maladie (NHIS), notamment par l’introduction de nouvelles taxes. Dans une présentation au Parlement le mardi 29 mars, le ministère a déclaré ;
“Les implications pour chaque personne vivant en Afrique du Sud sont les suivantes : en échange de la gratuité des prestations de santé (services et soins) sur le lieu de soins lorsque vous en avez besoin, (ils) contribueront par le biais du mécanisme de collecte des impôts. Il s’agira des méthodes normales de collecte des impôts comme la TVA, l’impôt sur les personnes physiques, les accises, l’impôt sur les sociétés, etc.
Vous trouverez ci-dessous la répartition des fonds supplémentaires qui peuvent être collectés et réaffectés au NHIS :
- Les recettes fiscales générales, y compris le transfert de fonds de la part équitable provinciale et des subventions conditionnelles vers le fonds. Cela représente actuellement 256 milliards de rands par an.
- Réaffectation du financement des crédits d’impôt versés aux différents régimes médicaux au financement du NHIS. Ce montant est estimé à environ 27 milliards de rands en 2019/20.
- Impôt sur les salaires – Le ministère a déclaré que l’État contribuait déjà à hauteur d’environ 50 milliards de rands aux cotisations des employés de la fonction publique dans le cadre d’un seul régime d’assurance maladie.
- Une surtaxe sur l’impôt sur le revenu des personnes physiques. Cette somme devrait être introduite dans un projet de loi de finances par le ministre des finances et affectée à l’utilisation du fonds.
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