La Banque mondiale a approuvé un projet de 50 millions de dollars pour le Guatemala afin de moderniser les finances publiques, d’améliorer l’efficacité, la transparence et les systèmes technologiques, et de renforcer les services dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’infrastructure, au profit des citoyens vulnérables.
Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un projet d’investissement de 50 millions de dollars intitulé “Smart Public Finance : Gestion des dépenses publiques basée sur les données pour une plus grande efficacité ” pour le Guatemala, dans le but de moderniser les systèmes de gestion des finances publiques du pays. L’initiative est conçue pour améliorer l’efficacité, la transparence et la qualité des services publics, en particulier dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de la protection sociale et des infrastructures. Ce projet s’articule autour de trois axes principaux : l’amélioration des processus de planification et de mise en œuvre du budget afin de garantir une utilisation optimale des ressources ; la mise à niveau des systèmes technologiques qui soutiennent les opérations de finances publiques, ce qui inclut la protection contre les cybermenaces et l’intégration pour la durabilité ; et le renforcement de la coordination institutionnelle et de l’utilisation de données fiables dans la prise de décision, favorisant la transparence, l’apprentissage et l’engagement des citoyens.
Le ministre guatémaltèque des finances publiques, Jonathan Menkos, a souligné que ces améliorations devraient bénéficier directement aux populations vulnérables en permettant une prestation de services de qualité et en temps voulu grâce à des plateformes sécurisées et intégrées et à une meilleure reddition de comptes. Le projet s’inscrit également dans le cadre de la politique générale du gouvernement pour 2024-2028, en particulier dans le pilier “Vers un service public légitime et efficace”, qui donne la priorité à une administration transparente et efficace, ainsi qu’à une planification et une budgétisation solides.
Pierre Graftieaux, représentant de la Banque mondiale au Guatemala, a souligné que la réforme aidera le gouvernement à mieux planifier, exécuter et contrôler les dépenses, renforçant ainsi la responsabilité institutionnelle et la confiance du public. Le projet fait partie d’un programme régional plus large de 140 millions de dollars pour l’Amérique centrale dans le cadre de l’Approche programmatique multiphase (APM), qui repose sur quatre piliers pour assurer une utilisation plus efficace et plus transparente des ressources publiques. La première phase se concentrera sur le renforcement des processus de dépenses publiques au Guatemala, avec des plans pour étendre un soutien similaire à d’autres pays de la région, améliorant finalement la réactivité, l’efficacité et la gouvernance à travers l’Amérique centrale.