Le système de santé universel du Canada est mis à mal par des hôpitaux surchargés, de longues attentes et des décès évitables. L’éditorial d’un chef d’entreprise affirme que le système de santé canadien est défaillant, citant les longues attentes, l’engorgement des urgences et appelant à des réformes pour permettre des options privées en même temps que les soins publics.
Les inquiétudes concernant les temps d’attente dans le système de santé publique du Canada sont de plus en plus vives, des rapports récents faisant état de salles d’urgence surchargées et de retards dans l’accès à des procédures critiques. Une étude réalisée en mai 2025 a révélé que certaines salles d’urgence fonctionnaient à plus de 200 % de leur capacité, obligeant les patients à rester dans les couloirs et incitant plus de 1,3 million de Canadiens à quitter les lieux sans avoir été soignés en 2023.
Les retards ne se limitent pas aux services d’urgence. Une étude menée par le groupe de réflexion Second Street estime que 15 474 Canadiens sont décédés en 2023-2024 alors qu’ils attendaient un examen diagnostique ou une intervention chirurgicale. Les provinces ne publiant pas toutes des données complètes, le groupe a suggéré que le chiffre réel pourrait être plus proche de 28 000. Les comparaisons internationales renforcent le tableau : Selon une enquête du Fonds du Commonwealth, le Canada s’est classé au dernier rang des 31 pays à revenu élevé pour ce qui est de l’accès aux soins en temps opportun.
Les critiques affirment que ces résultats reflètent des problèmes structurels dans le système plutôt que le seul financement. Ils affirment que la loi canadienne sur la santé, qui restreint la prestation privée de soins, a contribué au rationnement et aux longues files d’attente. Les partisans de la réforme citent des pays comme le Royaume-Uni et l’Australie, où les soins privés et publics fonctionnent côte à côte, comme des modèles permettant de réduire les attentes et d’améliorer l’accès des patients.