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Le Nigeria cherche à augmenter le fonds de financement des soins de santé de base - P4H Network

Le Nigeria cherche à augmenter le fonds de financement des soins de santé de base

Le Nigeria prévoit d’augmenter le financement du BHCPF de 1 % à 2 % des recettes et d’inscrire 44 millions de citoyens à l’assurance maladie d’ici 2030. Avec 70 % de dépenses directes, le gouvernement recherche un financement national, un déploiement plus large de la NHIA et un soutien de l’État et du secteur privé pour étendre la couverture et protéger les personnes vulnérables.

Le gouvernement fédéral du Nigeria a annoncé son intention de demander l’approbation de l’Assemblée nationale afin d’augmenter l’allocation du Fonds de fourniture de soins de santé de base (BHCPF) d’un pour cent du revenu consolidé à au moins deux pour cent. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le ministère fédéral de la santé et de la protection sociale au titre de l’engagement présidentiel de performance, qui vise à inscrire au moins 44 millions de Nigérians au régime national d’assurance maladie d’ici à 2030. Le gouvernement a souligné que la réduction de la forte dépendance à l’égard des dépenses de santé à la charge des patients, qui s’élève actuellement à environ 70 %, est essentielle pour parvenir à une couverture sanitaire universelle.

Lors du dialogue sur la politique nationale de financement de la santé à Abuja, le ministre d’État à la santé, le Dr Iziaq Adekunle Salako, a expliqué que les politiques, les réglementations et les législations, y compris la loi de 2022 sur l’Autorité nationale de l’assurance maladie (NHIA), sont essentielles pour alléger le fardeau financier des individus. La loi NHIA rend obligatoire l’assurance maladie pour tous les Nigérians et a établi le Fonds pour les groupes vulnérables afin de soutenir les pauvres et les vulnérables qui ne peuvent pas payer les primes, le BHCPF servant d’outil opérationnel clé.

Le ministre coordinateur de la santé, le professeur Ali Pate, a réaffirmé que le gouvernement ne pouvait pas maintenir un système de soins de santé dépendant fortement du financement des donateurs, qui a fortement diminué ces dernières années. Il a insisté sur la nécessité de mobiliser les ressources nationales, reconnaissant que des soins de santé de qualité nécessitent des investissements substantiels. M. Pate a fait remarquer que les contributions fédérales à la santé ont déjà augmenté et que les États et les gouvernements locaux sont censés faire de même. Il a cité l’augmentation récente de 4 millions d’inscrits à l’assurance maladie en 18 mois comme un changement positif, bien que la couverture reste limitée par rapport à la population.

Le directeur général de la NHIA, le Dr Kelechi Ohiri, a ajouté que 2,7 millions de Nigérians pauvres et vulnérables ont déjà été couverts par le BHCPF. Le dialogue visait à renforcer la transparence, la responsabilité et la participation du secteur privé au financement de la santé, tout en encourageant une plus grande implication des États et des gouvernements locaux aux côtés des partenaires de développement.

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