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Le Parlement approuve le projet de loi sur le Ghana Medical Trust Fund - P4H Network

Le Parlement approuve le projet de loi sur le Ghana Medical Trust Fund

Le Ghana a approuvé le MahamaCares Fund pour soutenir les patients atteints de maladies chroniques qui ne sont pas couverts par le NHIS, financé par des prélèvements et des contributions. Malgré les retards et les préoccupations politiques concernant le financement et l’image de marque, il vise à réduire les coûts des soins. D’autres discussions avec le ministère des finances porteront sur la viabilité et le chevauchement avec la NHIA.

L’approbation par le Parlement du Ghana Medical Trust Fund Bill, 2025, également connu sous le nom de MahamaCares Fund, marque une étape importante dans le paysage de la politique de santé du pays. Adopté après un débat controversé le 22 juillet 2025, le projet de loi établit un fonds dédié pour fournir un soutien financier aux Ghanéens souffrant de maladies chroniques non transmissibles (MNT) telles que le cancer, le diabète, l’insuffisance rénale et les accidents vasculaires cérébraux, des conditions souvent insuffisamment couvertes par le régime national d’assurance maladie (NHIS) existant. Le fonds, lancé par le président John Dramani Mahama au début de l’année, vise à couvrir les coûts de traitement non couverts par le NHIS et sera financé par une taxe non plafonnée sur l’assurance maladie nationale, des allocations provenant des budgets gouvernementaux et des contributions d’entreprises provenant de citoyens et d’institutions.

Le ministre de la santé, Kwabena Mintah Akandoh, qui a présenté le projet de loi, a souligné la promesse du Fonds de soulager d’urgence les patients accablés par les maladies non transmissibles, en appelant à un large soutien de la société pour en assurer la pérennité. Malgré l’adoption finale de la législation, le processus d’approbation a été marqué par des retards, notamment une seconde lecture reportée après une contestation du quorum par la minorité, reflétant les divisions parlementaires persistantes. Si la minorité, dirigée par Alexander Kwamina Afenyo-Markin, a remis en question l’introduction précipitée du projet de loi et la pertinence de son examen, elle ne s’est pas opposée à son objectif central, qui est de s’attaquer au fardeau croissant des maladies non transmissibles au Ghana.

Nana Ayew Afriye, membre de la commission de la santé, qui s’est inquiété de la viabilité du fonds et de son acceptation par le public. Il a mis en garde contre le fait que l’allocation de 20 % des ressources du Fonds national d’assurance maladie (NHIF) au nouveau Trust pourrait affaiblir l’Autorité nationale d’assurance maladie (NHIA), risquant ainsi de dupliquer les services et de mettre en péril la couverture des populations vulnérables. Afriye a également critiqué l’image de marque “MahamaCares” comme étant politiquement motivée et a suggéré de rechercher des sources alternatives telles que la taxe COVID-19 pour financer le Fonds, ainsi que des investissements dans l’infrastructure et l’équipement des soins de santé. La commission de la santé a finalement conseillé de poursuivre le dialogue avec le ministère des finances afin de clarifier les flux de financement et le mandat du fonds, dans le but d’éviter tout chevauchement fonctionnel avec la NHIA, dont la mission législative est de protéger les personnes à risque sur le plan financier.

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