Le Parlement ghanéen a approuvé un montant record de 10 milliards de GH¢ pour la National Health Insurance Authority (NHIS) en 2025, augmentant de manière significative le financement des demandes de remboursement, des opérations et des soins pour les maladies chroniques, y compris la dialyse dans le cadre de la NHIS. Cet investissement majeur vise à améliorer l’accès aux soins de santé, les infrastructures et l’accessibilité financière, rapprochant ainsi le pays de la couverture sanitaire universelle.
En 2025, le Parlement ghanéen a approuvé une allocation historique de 10 milliards de GH¢ pour la National Health Insurance Authority (NHIA), marquant ainsi un moment de transformation pour le système de santé publique du pays. Cette augmentation substantielle par rapport au budget de 6 milliards de GH¢ de l’année précédente démontre l’engagement ferme du gouvernement à élargir l’accès à des soins médicaux de qualité pour tous les Ghanéens, quels que soient leurs moyens financiers.
L’allocation est stratégiquement structurée pour maximiser son impact. La plus grande partie, soit 6,5 milliards de GH¢, est consacrée au paiement des demandes de remboursement, ce qui garantit que la majorité des fonds bénéficie directement aux patients en quête de soins. Les dépenses opérationnelles de la NHIA sont fixées à 1,2 milliard de GH¢, ce qui permet à l’autorité de gérer efficacement le régime élargi. Le soutien aux bureaux de district reçoit 124 millions de GH¢, ce qui renforcera la prestation des soins de santé au niveau local. En outre, 984 millions de GH¢ sont alloués au ministère de la Santé pour soutenir les initiatives et les infrastructures nationales en matière de santé.
L’un des principaux objectifs du financement 2025 est de répondre aux nouvelles priorités en matière de prestation de soins de santé. L’augmentation du budget permettra de combler les déficits de recettes laissés par le retrait de certains donateurs internationaux, garantissant ainsi que les services essentiels ne seront pas interrompus. L’un des développements les plus notables est l’inclusion du traitement par dialyse dans le régime national d’assurance maladie (NHIS), une avancée significative pour les patients souffrant de maladies rénales qui devaient auparavant payer de leur poche des frais élevés. Ce changement devrait soulager de nombreuses familles et améliorer l’état de santé des personnes souffrant de maladies rénales chroniques.
Le gouvernement met également l’accent sur la lutte contre les maladies chroniques non transmissibles (MNT) par l’intermédiaire de l’initiative Mahama Care, soutenue par le Ghana Trust Fund. Les MNT, telles que les infections rénales et les accidents vasculaires cérébraux, sont responsables d’environ 45 % des décès au Ghana, ce qui en fait un domaine d’investissement vital. En donnant la priorité au financement de la prévention, du diagnostic et du traitement de ces maladies, l’initiative vise à réduire les taux de mortalité et à améliorer l’état de santé général de la population.
Le Fonds national d’assurance maladie (NHIF), qui finance ces efforts, est alimenté par la taxe nationale sur l’assurance maladie, les contributions des membres du SSNIT et le rendement des investissements du NHIF. Cette base de financement diversifiée contribue à assurer la viabilité du régime.
Dans l’ensemble, l’allocation de 10 milliards de GH¢ devrait permettre d’étendre la couverture de l’assurance maladie, de renforcer les infrastructures de santé et d’améliorer la qualité des services dans tout le pays. En réduisant les dépenses personnelles et en se concentrant sur les problèmes de santé immédiats et à long terme, cet investissement audacieux rapproche considérablement le Ghana de la réalisation des soins de santé universels et de meilleurs résultats en matière de santé pour tous ses citoyens.