Les députés camerounais ont approuvé un plan d’action 2025-2026 visant à renforcer la lutte nationale contre le paludisme, en préconisant une augmentation du financement national et une collaboration multisectorielle.
Les membres du Caucus parlementaire pour le financement de la santé du Camerounont adopté un nouveau plan d’action pour intensifier la lutte contre le paludisme entre 2025 et 2026. Validé le 13 juin à l’Assemblée nationale, ce plan a été élaboré en collaboration avec le ministère de la Santé publique, le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) et des groupes de la société civile comme Impact Santé Afrique. Alors que le paludisme causera encore plus de 2 000 décès en 2024, en particulier chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes, les députés ont souligné l’urgence d’augmenter le financement national à mesure que l’aide extérieure diminue.
L’Honorable Njume Peter Ambang, qui dirige le caucus, a appelé le gouvernement à respecter l’engagement de la Déclaration d’Abuja d’allouer 15 % du budget national à la santé. Il a également souligné l’importance de mobiliser le soutien du secteur privé et de la société civile pour combler les déficits de financement causés par la réduction de l’aide étrangère. Une autre parlementaire, Hon Ngoko Marie Louise, a souligné le rôle du caucus dans la sensibilisation et l’influence sur les débats budgétaires afin d’assurer une allocation suffisante des ressources.
Le Dr Albert Zeh, secrétaire permanent du PNLP, a présenté des données montrant que le paludisme reste l’une des principales causes de consultation à l’hôpital. Le plan stratégique national en cours (2024-2028) vise à réduire les décès liés au paludisme de 75 % par rapport aux niveaux de 2015, ce qui reflète les efforts accrus du pays.
