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Le Trésor sud-africain intervient après les coupes budgétaires de Pepfar et renforce le financement de la lutte contre le VIH et des infrastructures de santé - P4H Network

Le Trésor sud-africain intervient après les coupes budgétaires de Pepfar et renforce le financement de la lutte contre le VIH et des infrastructures de santé

Le Trésor sud-africain a alloué 753,5 millions de rands (42,7 millions d’USD) pour combler les lacunes des programmes de lutte contre le VIH/sida à la suite des coupes budgétaires du Pepfar, tandis que de nouveaux investissements dans la recherche et des projets d’infrastructures sanitaires sont en cours.

Le Trésor national sud-africaina engagé 753,5 millions de rands pour atténuer l’impact des réductions du programme PEPFAR financé par les États-Unis, qui ont mis en péril la lutte contre le VIH/sida menée par le pays au premier rang mondial. Les fonds d’urgence serviront à soutenir la prestation de services provinciaux, la recherche et la distribution de médicaments. En outre, la Fondation Gates et le Wellcome Trust se sont engagés à verser chacun 200 millions de rands pour la recherche sur le VIH et la tuberculose, sous réserve d’un financement équivalent de la part du gouvernement. Le Conseil de la recherche médicale de l’Afrique du Sud (SA Medical Research Council) supervisera ces fonds, dans le but de soutenir la recherche essentielle en matière de santé malgré le manque de financement.

Le ministre de la santé , le Dr Aaron Motsoaledi, a également donné la priorité à l’amélioration des infrastructures, en soulignant les projets d’hôpitaux en cours de construction dans les provinces, notamment le Limpopo, l’État libre et le Cap-Oriental. Il a toutefois reconnu que le financement de la santé publique restait insuffisant, ce qui l’a amené à discuter avec des financiers locaux et internationaux pour obtenir un soutien supplémentaire.

Alors que les efforts du gouvernement se poursuivent, les militants avertissent que les coupes budgétaires du PEPFAR ont entraîné des fermetures de cliniques, des pertes d’emplois et une diminution des taux de dépistage et de traitement du VIH. La société civile a demandé une plus grande transparence et un meilleur partage des données afin d’évaluer pleinement l’impact et de mobiliser des ressources supplémentaires.

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