Le Viêt Nam prévoit d’offrir des bilans de santé annuels gratuits à tous les citoyens à partir de 2026 afin d’encourager les soins préventifs. La proposition, liée à la résolution 72, comprend une couverture d’assurance élargie, des incitations pour le personnel et un financement flexible utilisant les contributions de l’État et de l’employeur. Les législateurs recommandent d’intégrer cette mesure dans les prochaines lois sur la santé et la prévention des maladies.
Le Viêt Nam prévoit d’offrir à chaque citoyen un bilan de santé ou un dépistage annuel gratuit à partir de 2026, dans le cadre d’une initiative gouvernementale majeure visant à renforcer les soins de santé préventifs et à moderniser le système de santé national. Présentée par le ministre de la santé Đào Hồng Lan avec l’autorisation du Premier ministre, la proposition donne effet à la résolution 72 du Politburo sur la réforme de la gestion de la santé publique et des ressources humaines médicales. Le programme donnera la priorité aux groupes en fonction de leur capacité de financement et intégrera les bilans de santé existants à l’école, sur le lieu de travail et couverts par l’assurance, tout en faisant progresser les dossiers médicaux électroniques universels. Le financement combinera les contributions des employeurs, du fonds d’assurance maladie et du budget de l’État, ce qui nécessitera environ 6 000 milliards de VN (227 millions de dollars américains) par an pour les groupes prioritaires.
D’autres réformes prévoient d’augmenter la couverture d’assurance à 100 % pour les ménages presque pauvres et les citoyens âgés de 75 ans et plus, de piloter des programmes de santé complémentaires et d’améliorer les indemnités versées aux travailleurs de la santé dans des conditions difficiles. Le gouvernement propose également des politiques flexibles d’utilisation des terres pour les installations médicales et des garanties budgétaires plus solides pour les programmes de vaccination. Le projet de résolution, composé de sept articles, devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2026. La commission de l’Assemblée nationale a recommandé des règles de financement et de prestations plus claires et une intégration avec la législation à venir sur la prévention des maladies et l’assurance maladie.





